Scandale Norbourg
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Scandale Norbourg

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 La Presse Affaires

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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMar 19 Déc - 8:37

Dianor rachètera des actions

19 décembre 2006 - 06h45

La Presse

Denis Arcand




La firme d'exploration diamantifère Dianor (DOR) a annoncé lundi qu'elle rachètera jusqu'à 5,3 millions de ses actions en Bourse d'ici 12 mois, dans le but de les annuler.

Cette offre d'achat publique dans le cadre de ses opérations ordinaires vise environ 5 % des 130,4 millions d'actions de la firme de Val-D'or.

Un message laissé par La Presse Affaires au siège social de Dianor n'a pas permis de parler au président du conseil, Daniel Duval.

Le communiqué n'indique pas comment Dianor entend financer ce rachat, stipulant seulement que la direction estime que la transaction serait à l'avantage de la société.

L'action de Dianor a gagné 2 cents et clôturé à 68 cents lundi à la Bourse de croissance TSX. L'action avait touché un sommet de 2,18$ le 29 mars dernier.

Dianor, qui explore un gisement de diamants dans le nord de l'Ontario, doit une partie de sa notoriété à ses liens avec l'ex-président du Groupe Norbourg, Vincent Lacroix, qui a déjà détenu 25 millions d'actions de la firme.

Dans le sillage de l'affaire Norbourg, l'Autorité des marchés financiers avait argué en cour que M. Lacroix avait détourné l'argent de ses clients pour acheter ses actions de Dianor.

Ces actions sont passées sous le contrôle du liquidateur des fonds Norbourg quand M. Lacroix a été mis en faillite personnelle par un juge. Il y a deux mois, le liquidateur, Pierre Laporte, d'Ernst & Young, a vendu 15 millions des 25 millions d'actions obtenues de M. Lacroix. C'est un groupe d'actionnaires de Dianor qui a acheté ce premier bloc à 80 cents l'action, a indiqué M. Laporte lundi.

M. Laporte a dit ne pas penser que cette disposition vise le rachat éventuel d'une partie des 10 millions d'actions saisies qu'il contrôle encore. «Les gens de Dianor ne m'ont pas abordé à ce sujet.»

M. Laporte estime cependant que l'intention de Dianor est un bon signe pour les investisseurs floués de Norbourg: «Cela montre que la firme a confiance d'avoir les ressources financières pour continuer ses opérations durant l'année 2007», ce qui représente la fenêtre probable pour que les 10 millions d'actions qu'il contrôle soient vendues.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyLun 20 Nov - 20:54

Martin Tremblay plaide coupable

Richard Hétu et Denis Arcand
20 novembre 2006 - 13h10
L'homme d'affaires Martin Tremblay, accusé d'avoir blanchi un milliard de dollars, a plaidé coupable lundi après-midi à New York.

Les avocats du gouvernement et ceux de Martin Tremblay se sont entendus pour une peine de 70 à 87 mois de prison, ce qui équivaut à un peu plus de 5 ans sans tenir compte d'une possible libération provisoire.

Un seul chef d'accusation est retenu contre le Québécois, celui où il y avait une preuve vidéo montrant Tremblay piégé par les autorités, pour qui il avait accepté de transférer 220 000 $ à Dominion Investment.

Dominion est l'entreprise appartenant à Tremblay aux Bahamas.

Le juge annoncera la sentence de Martin Tremblay le 13 février.

Le juge a par ailleurs laissé savoir lundi après-midi qu'il pourrait donner une peine supérieure à l'entente survenue entre les avocats aujourd'hui (lundi).

Tous les détails dans La Presse de mardi...
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyLun 13 Nov - 8:43

Il y a plusieurs articles sur le très cher Tremblay sur le site de la presse...
Le nom de lacroix n'y est pas mais ...... comment? Pas son genre?? Laughing

Tremblay: un réseau Montréal-Bahamas

Francis Vailles
13 novembre 2006 - 06h33
Depuis son arrestation pour blanchiment d'argent, Martin Tremblay passe ses nuits avec 150 autres détenus dans un dortoir de la prison de Brooklyn, à New York. Il doit retourner devant le tribunal demain (mardi), où son sort pourrait être connu. L'enquête de notre journaliste lève le voile sur le réseau québécois de l'homme d'affaires.

Le 20 janvier 2006, le gestionnaire de fonds Martin Tremblay est arrêté à New York pour de présumées activités de blanchiment d'argent. La nouvelle crée une onde de choc à Montréal.

Du coup, la fortune de plusieurs riches Québécois est compromise, fortune qui se calcule en dizaines de millions de dollars.

La nouvelle est particulièrement embarrassante pour l'associé de longue date de Martin Tremblay, Marc Beaudoin.

Cinq jours après l'arrestation de Tremblay, tous les comptes de Marc Beaudoin ont été gelés par les autorités boursières canadiennes, a appris La Presse Affaires .

Beaudoin a même été contraint de démissionner de son poste de représentant en valeurs mobilières de Research Capital, à Montréal. Ses affaires transitaient entièrement par Tremblay, aux Bahamas, nous a indiqué le chef de la conformité de Research Capital, Vanessa Gardner.

Aux États-Unis, la justice américaine n'est pas tendre envers Tremblay. La police accuse le Saguenéen d'avoir blanchi un milliard de dollars américain entre 1998 et 2005 à l'aide de sa firme Dominion Investments, des Bahamas.

L'argent aurait été blanchi pour le compte de fraudeurs boursiers, de trafiquants de drogue et de particuliers pratiquant l'évasion fiscale.

Plusieurs jugent que la somme de 1 milliard de dollars est gonflée. Mais la police a une preuve accablante: une vidéo de Tremblay acceptant de blanchir l'argent d'un faux trafiquant de drogue russe, qui est en fait un agent de la Drug Enforcement Agency (DEA).

Le sort du Saguenéen de 44 ans pourrait être connu demain. Martin Tremblay se dit innocent, mais jusqu'à récemment, ses avocats négociaient la possibilité qu'il plaide coupable à des accusations réduites.

En juillet, une offre de 70 mois de prison était sur la table, a dit Martin Tremblay à ses proches.

Injuste, le sort de Martin Tremblay ? C'est l'avis de sa mère, Danielle Vaillancourt, que nous avons rencontrée à sa villa de Paradise Island, aux Bahamas.

Elle soutient que son fils est victime d'un complot de la GRC et de la police américaine comparable à l'affaire Arar.

«C'est absolument farfelu. Comme s'il pouvait avoir un réseau pour blanchir un milliard de dollars, avec quatre petits employés», a dit Mme Vaillancourt, dans un reportage publié dans La Presse samedi.

Selon notre enquête, toutefois, ce n'est pas d'hier que Martin Tremblay et Marc Beaudoin aident des clients fortunés à cacher de l'argent.

Transferts discrets de fonds aux Bahamas, transactions en argent comptant, clients anonymes... Le premier est actif à Nassau, dans le paradis fiscal des Bahamas, tandis que le second travaille à Montréal.

«Marc Beaudoin faisait tout simplement du lessivage, justement avec Martin Tremblay. Il avait peut-être l'équivalent d'un demi-million de dollars en cash à Montréal. Quand un client offshore avait besoin d'argent à Montréal, il se servait de cette encaisse-là. Et il faisait des entrées comptables aux Bahamas», a expliqué une source proche de Beaudoin.

Pour faire de telles entrées, Marc Beaudoin s'est longtemps servi de comptes anonymes enregistrés auprès de l'Ansbacher Bank, aux Bahamas, nous indique notre source. Ces comptes à numéro, derrière lesquels se cachent des clients canadiens, achètent des fonds communs ou des actions de grandes entreprises canadiennes inscrites en Bourse.

Marc Beaudoin admet lui-même avoir eu recours à ce stratagème avec ses clients dans une déposition, en octobre 2000, à la Commission des valeurs mobilières du Québec (l'ancêtre de l'Autorité des marchés financiers)1.

«Je reçois énormément de business par Ansbacher. Si vous voulez vous ouvrir un compte direct avec moi, je vais vous référer à Ansbacher, puis vous allez remplir vos papiers chez Ansbacher, point à la ligne. Maintenant, si vous (ne) déclarez pas vos impôts... ça pourrait arriver...», a alors expliqué M. Beaudoin.

Deux documents déposés en Cour corroborent les activités illicites de Beaudoin. Le premier document, de la GRC, explique un stratagème d'évasion fiscale de 10 millions de dollars auquel a participé Marc Beaudoin, en 19922.

Dans un second document, en 2002, Beaudoin est décrit par son ex-partenaire comme un courtier qui a besoin d'argent liquide pour abreuver ses clients montréalais qui ont des comptes outre-mer3. Il sera plus amplement question des ces deux filières dans la suite de notre dossier, demain.

1. Déposition de Marc Beaudoin à la CVMQ dans l'affaire Jitec,31 octobre 2000.2. Rapport d'enquête de la GRC sur le bureau de change CIMM ouvert entre 1990 et 1994 à Montréal.3. Jugement de Maurice Laramée dans l'affaire Ronald Schiller contre Yves Beaudoin, mai 2002.4. Dundee contre Marc Beaudoin, automne 1999.5. Beaudoin contre Merrill Lynch et Ouimet, automne 1999.
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Nico




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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 10 Nov - 9:35

La Presse n'avait-elle pas promis un super dossier sur Norbourg?

On attend toujours.....................
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 10 Nov - 8:25

Il y a eu donaldduck lacroix et maintenant nous avons droit à la crise de moman tremblay. Une autre qui ne doit pas avoir mélangé business et famille, donc qui n'a rien perdu sauf son honneur dans ce scandale.


La mère de Martin Tremblay crie au complot

Francis Vailles
10 novembre 2006 - 07h07
La mère du courtier Martin Tremblay, accusé d'avoir blanchi un milliard de dollars, crie à l'injustice.


Elle le dit victime d'un coup monté de la GRC et de la police américaine, comparable à l'affaire Arar.

Selon Danielle Vaillancourt, la Gendarmerie Royale du Canada a orchestré l'arrestation de son fils à New York en réaction à une poursuite de ce dernier contre la GRC en 2004.

Cette poursuite de 6,35 M$ US, Tremblay l'a intentée après que la GRC eut transmis aux autorités américaines des informations «hautement préjudiciable» à sa réputation, est-il écrit dans cette poursuite. Ces informations de la GRC reliaient Martin Tremblay au blanchiment d'argent et aux Hells Angels.

Danielle Vaillancourt a accordé une entrevue exclusive à La Presse. Il s'agit de la première entrevue accordée par Mme Vaillancourt depuis l'emprisonnement de son fils, en janvier.

Martin Tremblay doit d'ailleurs revenir devant le tribunal, à New York, la semaine prochaine.

Nous avons suivi la trace de Martin Tremblay de Montréal aux Bahamas et nous vous présentons un grand dossier en trois volets.

À lire dans La Presse de samedi...
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyDim 5 Nov - 11:41

03 novembre 2006 - 14h15
Les avocats du recours collectif dans l'affaire Norbourg ont déposé leur requête introductive d'instance le 31 octobre au palais de justice de Montréal.

Le journal Les Affaires rapporte que le document détaille les aspects de la poursuite menée par les avocats Serge Létourneau et Jacques Larochelle aux noms des investisseurs floués par les fonds Norbourg et Évolution.

Les avocats auraient pu attendre à la mi-décembre, mais ils ne voulaient pas étirer les délais.

Le juge Pierre Jasmin, de la Cour supérieure, avait accordé l'autorisation d'intenter un recours collectif contre Vincent Lacroix, certains associés et les sociétés qu'il dirigeait, sans oublier Northern Trust et l'Autorité des marchés financiers.

C'est le juge André Prévost qui entendra la cause. D'ici 30 jours, il convoquera les parties afin d'établir un calendrier pour les procédures. Les demandeurs veulent récupérer les 130 M$ qui ont disparu dans cette affaire.

La poursuite affirme que l'AMF ne devrait pas être épargnée étant donné l'importance des enjeux
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crenshaw




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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMar 24 Oct - 16:03

C'est bizarre vous ne trouvez pas? Le fraude chez Enron est beaucoup plus importante que chez Norbourg et les principaux acteurs chez Enron sont déjà condamnés. Pourquoi en est-il pas de même ici avec Norbourg?Je n'ai pas été victime du scandale, mais je suis avec attention ce qui se passe dans ce dossier, puisque je trouve très triste que plusieurs personnes aient perdu bcp d'argent.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMar 24 Oct - 6:39

Vingt-quatre ans de prison pour Skilling

Agence France-Presse
23 octobre 2006 - 16h32
Jeffrey Skilling, l'ex-PDG d'Enron, a été condamné à 24 ans et 4 mois de prison lundi à Houston (Texas, sud) pour sa responsabilité dans la faillite retentissante en 2001 du géant du courtage en énergie.


«Les crimes de cette ampleur méritent une punition sévère», a assuré le juge Sim Lake en rendant la sentence.

Jeffrey Skilling, 52 ans, avait été reconnu coupable le 10 mai de 19 chefs d'accusation, notamment de fraude et de complot. Il encourait théoriquement jusqu'à 185 années de prison mais le tribunal de Houston l'a condamné à 292 mois de prison, ce qui fait 24 ans et 4 mois.

Il a indiqué qu'il comptait faire appel de ce jugement.

M. Skilling est ainsi l'ancien dirigeant d'Enron le plus lourdement condamné dans ce procès qui entendait juger le scandale d'entreprise le plus important de l'histoire américaine.

Il comparaissait seul car son co-accusé Kenneth Lay, lui aussi reconnu coupable en mai, est décédé en juillet d'un arrêt cardiaque.

Jeffrey Skilling et Kenneth Lay avaient symbolisé les abus du monde de l'entreprise au tournant du siècle. Grevé par quelque 40 milliards de dollars de dettes, le courtier en énergie avait fait faillite fin 2001 à la suite de malversations comptables orchestrées par ses dirigeants.

Lors de l'audience, M. Skilling n'a pas bougé d'un iota dans ses affirmations. «Je suis innocent de ces accusations», a-t-il assuré, en promettant d'«exercer tous (ses) droits constitutionnels».

Mais plusieurs ancien employés ont également témoigné de leur amertume.

Kevin Hyarr, employé pendant 17 ans chez Enron, a décrit [la culture de la concurrence et du moi d'abord] qui régnait pendant les cinq dernières années chez le géant de l'énergie. C'était un [virus activement cultivé par la direction], a-t-il ajouté, demandant au juge d'«envoyer un message» aux dirigeants d'autres entreprises en infligeant à M. Skilling la peine maximale.

«La pire erreur que Kenneth Lay ait faite a été de vous embaucher. Comment feriez-vous pour vivre avec 1 600 dollars par mois?» a pour sa part lancé Ann Beliveaux, ancienne employée qui a perdu toutes ses économies pour la retraite soit 500.000 dollars. La chute d'Enron a eu lieu «uniquement à cause de votre cupidité. Vous devriez avoir honte», a-t-elle ajouté.

Lors de leur procès, Jeffrey Skilling et Kenneth Lay avaient affirmé qu'ils n'étaient pas au courant des montages financiers du directeur financier Andrew Fastow qui avait créé des sociétés financières parallèles pour masquer les pertes du groupe.

M. Fastow avait plaidé coupable et a accepté de collaborer avec la justice, ce qui lui avait valu une condamnation de six ans de prison seulement. Il avait été appelé à témoigner contre ses anciens patrons et avait affirmé qu'ils étaient au courant et que Jeffrey Skilling l'avait encouragé dans ses activités.

Lors de son procès, M. Skilling n'a cessé de plaider la bonne foi.

Il avait soutenu aux jurés qu'il avait vendu pour plus de 60 millions de dollars d'actions d'Enron dans les mois qui avaient précédé la faillite car il entendait ainsi «diversifier» son portefeuille en raison des inquiétudes pesant sur l'économie américaine après les attentats du 11 septembre 2001.

M. Skilling avait pris le poste de PDG d'Enron début 2001 avant de démissionner à la surprise générale en août 2001, obligeant son prédécesseur et fondateur du groupe Kenneth Lay à le remplacer au pied levé.
Quelques mois plus tard, Enron, dont le chiffre d'affaires approchait 100 milliards de dollars, avait fait faillite, précipitant plusieurs milliers de personnes au chômage et ruinant ses actionnaires.

Kenneth Lay avait fondé Enron au milieu des années 80 et l'avait dirigé jusqu'au début 2001.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 20 Oct - 11:55

Le syndic de Lacroix liquide du Dianor

Michel Munger
20 octobre 2006 - 11h18
Le syndic Ernst & Young rattaché au dossier de faillite de Vincent Lacroix, ancien PDG de Norbourg, a réussi à liquider 15 millions d'actions de Ressources Dianor (DOR) pour 12 M$.


La firme avait annoncé son intention d'effectuer cette liquidation de façon progressive afin de ne pas heurter le cours du titre à la Bourse de Toronto.

Vincent Lacroix détenait une participation de presque 20,6 millions d'actions de la société d'exploration minière de Val-d'Or ou 16,5% des actions émises et en circulation. Il détenait aussi 5 millions de bons de souscription à un prix d'exercice de 75 cents expirant le 27 octobre.

Maintenant que 5 millions de titres ont été vendus, il reste près de 5,6 millions d'actions et 5 millions de bons de souscription dans les mains du syndic.

Quand Ernst & Young aura exercé les bons, la firme détiendra environ 8% des actions de Dianor.

L'action de Dianor était stable à 80 cents vendredi matin à la Bourse de Toronto.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 20 Oct - 7:10

Norbourg: l'AMF a gain de cause

Denis Arcand
20 octobre 2006 - 07h00
L'Autorité des marchés financiers du Québec a obtenu hier une injonction interlocutoire enjoignant de se taire à un de ses ex-employés, qui a critiqué l'AMF, dans La Presse Affaires du 13 octobre, pour sa conduite durant les années qui ont mené au scandale Norbourg.

Texte: Envoyer Imprimer © Reproduire

Scott Disher, qui a fait deux mandats de consultation en 2001 et en 2002 pour le département des enquêtes de la Commission des valeurs mobilières du Québec (maintenant devenue l'AMF), a déclaré à La Presse Affaires que l'ex-enquêteur de la CVMQ, Éric Asselin, avait enquêté sur Vincent Lacroix et Norbourg dans le cadre d'une enquête informelle de la CVMQ avant de se joindre à Norbourg comme vice-président des finances en mars 2002.

Dans un communiqué diffusé le 13 octobre, l'AMF a nié les allégations de M. Disher et affirmé que M. Asselin n'avait jamais été « désigné » enquêteur au dossier Norbourg.

L'AMF y affirmait aussi que M. Disher n'a jamais été affecté au dossier Norbourg dans l'exécution de ses mandats à la CVMQ.

Dans l'article de La Presse Affaires, M. Disher critiquait aussi la CVMQ d'avoir toléré une transgression éthique majeure en laissant M. Asselin traverser chez Norbourg.

L'AMF a diffusé hier après-midi un communiqué de presse se lisant comme suit: « À la demande de l'Autorité des marchés financiers, l'honorable Rodolphe Bilodeau, de la Cour supérieure, a prononcé aujourd'hui une ordonnance d'injonction interlocutoire à l'encontre de Scott Disher, l'enjoignant de respecter les obligations contractuelles qu'il avait prises envers la Commission des valeurs mobilières du Québec ainsi que les obligations légales que lui imposent les dispositions du Code civil du Québec. »

Selon l'AMF, M. Disher n'a pas le droit de parler des affaires internes de son ancien employeur.

Selon l'AMF, l'article intitulé « Asselin enquêtait sur Norbourg » comportait des informations « fausses, trompeuses ou mensongères ».

En réponse à des questions précises de La Presse Affaires sur les allégations de M. Disher, l'AMF avait envoyé une mise en demeure à M. Disher lui enjoignant de se rétracter à La Presse Affaires.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMer 18 Oct - 15:05

Vendre à Vincent Lacroix, un désastre

Jean-François Gagnon
18 octobre 2006 - 14h05
Fernand Magnan ne le nie pas: il a vécu des moments difficiles après avoir appris, durant l'été 2005, qu'il avait vendu une importante partie de l'Auberge de l'Étoile-sur-le-lac à l'homme au coeur du scandale Norbourg, Vincent Lacroix.

Texte: Envoyer Imprimer © Reproduire

Évidemment, il aurait préféré que cette affaire éclate plus tôt, car il n'aurait alors jamais cédé à Gestion Lacroix 26 chambres de son établissement ainsi que son restaurant. Cependant, 14 mois plus tard, il est redevenu le propriétaire unique de l'entreprise.

Selon les informations obtenues, huit propositions auraient été déposées dans le cadre de l'appel d'offres qui visait la vente de l'établissement de 53 chambres, situé à l'extrémité nord du lac Memphrémagog. Celle de M. Magnan aurait été la plus élevée. Le montant défrayé s'élèverait à 1,7 million $.

«Ç'a été un désastre pour moi au lendemain de la vente. C'est une auberge que j'ai montée de toutes pièces», mentionne Fernand Magnan, qui a acquis cet établissement pour la première fois en 1989.

Il assure n'avoir jamais rien suspecté quant à la provenance de la fortune de Vincent Lacroix. «Mon auberge n'était pas à vendre dans le temps. Mais les frères Lacroix sont arrivés. C'était parfait pour moi. Ils étaient des jeunes avec de bonnes relations. En plus, ils étaient de Magog.»

Concernant Patrick Lacroix, qui a géré l'auberge pendant son absence, il n'a par contre que de bons mots. Le frère de l'ex-grand patron de Norbourg n'a d'ailleurs rien à voir avec les fraudes présumées de ce dernier.

«Patrick a fait un très bon travail. Il était très assidu et a beaucoup de belles qualités. C'est intéressant qu'on n'ait pas reculé pendant les derniers mois», note-t-il, en avouant avoir suggéré au jeune gestionnaire de quitter le navire plus rapidement et de se dissocier de son frère, suspecté d'avoir volé des milliers d'épargnants.

On ne s'étonne pas d'apprendre que Fernand Magnan a tenté de racheter la portion de l'auberge qui ne lui appartenait plus dès les premières semaines après l'éclatement du scandale Norbourg.

Toutefois, ce n'était pas le temps de procéder encore. Il a donc été contraint d'attendre jusqu'à l'été dernier avant de soumettre l'offre finalement été choisie par le syndic Ernst and Young.

Pourquoi racheter?

Contrairement à ce que pourraient croire certains, Fernand Magnan serait passé bien près de ne pas même déposer une offre pour remettre la main sur l'Auberge L'Étoile-sur-le-lac.

«C'est parce que j'avais vendu la première partie de mon auberge et pas la seconde que j'ai déposé une offre. J'ai été intéressé pour cette raison. La valeur de la portion que je possédais toujours aurait potentiellement été affectée.»

Soulignant arriver à la barre de l'établissement dans une période creuse de l'année touristique, l'homme d'affaires magogois entend donner un «nouvel essor»à son auberge. Il évoque en outre la possibilité d'investissements importants dans celui-ci.

«Je suis très heureux de revenir. En fait, je suis beaucoup plus enthousiaste que je l'aurais pensé. Pour moi, mon retour met fin à une saga», dit le grand patron de l'établissement bientôt cinquantenaire.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 13 Oct - 7:32

Lacroix avait engagé celui qui l'enquêtait

Denis Arcand
13 octobre 2006 - 07h12
Non seulement Éric Asselin est-il passé directement de la Commission des valeurs mobilières du Québec (CVMQ) à Norbourg, mais il enquêtait précisément sur Norbourg avant de faire le saut.

Texte: Envoyer Imprimer © Reproduire

Il sautait ainsi directement d'un poste où il enquêtait sur Vincent Lacroix à un poste-clé fdans l'entreprise de cet homme.

Même avisée de l'apparence de transgression éthique, la CVMQ l'a laissé faire. C'est ce qu'affirme Scott Disher, un « enquêteur privé en valeurs mobilières » qui a travaillé à la CVMQ à cette époque.

« Quand j'ai appris ça, je suis allé voir le directeur de la conformité (Jean Lorrain, à qui M. Disher se rapportait) et je lui ai suggéré de congédier (M. Asselin) sur-le-champ, ce qui l'aurait empêché d'accepter ce poste, et ce qui aurait été un signal clair (de la part de la CVMQ) qu'une transgression majeure avait été commise et que le directeur de la conformité (M. Lorrain) avait la volonté de faire le ménage devant un tel comportement. »

M. Disher dit avoir fait sa « recommandation » verbalement à M. Lorrain.

« Je leur ai dit qu'ignorer (...) cette situation non éthique aurait des ramifications majeures futures. Il n'y avait aucun doute sur les raisons de l'embauche d'Éric Asselin (...). Il était engagé parce qu'il avait été assigné à un rôle qui, normalement, aurait amené ces gens (M. Lacroix et d'autres) dans une énorme enquête formelle et publique » sur Norbourg.

M. Disher note que quelques semaines après l'embauche de M. Asselin par Norbourg, on le retrouve falsifiant, avec M. Lacroix, des documents destinés à tromper l'Autorité des marchés financiers (selon la déclaration d'Éric Asselin aux enquêteurs de la GRC). Ces fausses déclarations sont ensuite remises à l'AMF dans le cadre d'une inspection de Norbourg.

Selon M. Disher, l'intérêt de la CVMQ pour M. Lacroix émanait d'une enquête formelle faite au début des années 2000 sur Maxima Capital, une maison de courtage que M. Lacroix avait voulu acheter. La CVMQ a finalement fermé Maxima. Un des enquêteurs au dossier était Éric Asselin.

M. Asselin et son avocat, Me Jean Lozeau, se sont abstenus de toute déclaration au sujet de ces allégations.

L'Autorité des marchés financiers (qui a succédé à la CVMQ) a pour sa part refusé de commenter spécifiquement les informations communiquées par M. Disher, en raison d'enquêtes en cours et de recours judiciaires en instance relativement à Norbourg et à Vincent Lacroix.

Motifs sérieux

Cependant, lorsque nous avons transmis une série de questions relativement aux déclarations de Scott Disher, l'AMF a répondu par l'entremise de l'avocat Juan Manzano. « L'AMF a des motifs sérieux d'affirmer que des informations et des renseignements faux, trompeurs ou mensongers vous ont été fournis (...) par Scott Disher », écrit-il.

L'AMF a aussi communiqué à La Presse une mise en demeure qu'elle a adressée à M. Disher, le 29 septembre, le sommant notamment de se rétracter auprès de La Presse au sujet de ses « informations fausses, trompeuses ou mensongères » et le menaçant de poursuites, notamment pour bris de son devoir de confidentialité en tant qu'ancien employé de la CVMQ.

M. Disher a indiqué à La Presse qu'il ne retirait aucune déclaration.

Il affirme avoir été engagé par la CVMQ en 2001 pour lui fournir des informations émanant des milieux financiers et l'aider à traiter ces informations dans le cadre d'enquêtes. Il a signé plusieurs rapports internes lors de l'enquête formelle de la CVMQ sur la firme Jitec, que La Presse a obtenus. Ses responsabilités impliquaient aussi d'encadrer le travail de jeunes enquêteurs et de faire des recommandations à la CVMQ sur ses méthodes, affirme-t-il.

L'AMF a refusé de confirmer quelles étaient les responsabilités précises de M. Disher, se bornant à confirmer qu'il a effectivement eu deux mandats de consultant.

Mercredi, le syndic Gilles Robillard, de RSM Richter, a déposé en Cour des documents révélant que M. Asselin a reçu 120 000 $ de Vincent Lacroix le 25 février 2002, alors qu'il était encore employé de la CVMQ. Le syndic affirme aussi avoir appris- de Vincent Lacroix- que M. Asselin avait été recruté par Norbourg à l'automne 2001, plusieurs mois avant de cesser de travailler pour la CVMQ (le 7 mars 2002).

C'est précisément durant cette période que M. Disher affirme avoir eu plusieurs réunions avec Éric Asselin sur le dossier Vincent Lacroix.

« Éric ne pouvait entretenir aucune illusion sur le type de personnes à qui il avait affaire » en allant chez Norbourg, affirme M. Disher. « Il ne pouvait pas s'imaginer que ces gars-là avaient le profil des petits messieurs qui gèrent les fiducies familiales de Westmount. »

M. Disher affirme avoir été renversé, à la fin février 2002, quand M. Asselin a annoncé qu'il quittait la CVMQ et qu'il passait chez Norbourg. Et la CVMQ a fait une erreur aux conséquences « inévitables » en laissant M. Asselin faire le saut du côté de M. Lacroix, ajoute M. Disher.

L'AMF n'a pas donné suite à une demande d'entrevue à M. Lorrain, qui occupe maintenant d'autres fonctions à l'AMF.

Au sujet de M. Disher, l'AMF a seulement confirmé qu'il a travaillé pour la CVMQ pour un court mandat à l'automne 2001, puis une partie de l'année 2002.

L'Autorité n'a pas voulu donner de détails sur son travail et a refusé une demande d'accès à l'information visant à obtenir une copie de son contrat d'embauche.

« Je ne voyais pas dans une boule de cristal la disparition de 140 millions de dollars versés par des investisseurs, raconte Scott Disher. Mais (...) à ma connaissance, c'était une situation sans précédent dans aucune commission des opérations des Bourses en Amérique du Nord: un enquêteur travaillant sur une cible d'enquête majeure, qui traverse directement » (chez sa cible d'enquête) « dans un poste où, essentiellement, il est chargé des affaires réglementaires de cette cible d'enquête ».

« Je n'ai pas pu persuader ces gens (la CVMQ) de regarder vers l'horizon et voir quelle situation ils créaient en permettant que ceci ne soit pas puni. Je ne pouvais pas prévoir exactement ce qui allait se passer, mais j'ai fait valoir que ça aurait des conséquences négatives graves. »

Selon M. Disher, l'offre d'emploi faite par M. Lacroix à M. Asselin était aussi répréhensible que son acceptation par M. Asselin. Et aussi dommageable pour la CVMQ.

« Quand, essentiellement, on tend le bras à l'intérieur d'une agence d'enquête, et qu'on stoppe cette enquête en débauchant l'enquêteur chargé de l'enquête, c'est une interférence majeure, qui exige une réponse sans équivoque. »

Le 20 février dernier, lors de son témoignage devant le syndic Gilles Robillard, de RSM Richter, Éric Asselin a indiqué que Norbourg intéressait la CVMQ à l'époque où il y était enquêteur.

« Je connaissais Norbourg avant, là, j'étais à la Commission des valeurs mobilières du Québec, puis Norbourg était un petit peu dans la mire d'eux pendant un certain temps. » Dans ce témoignage, cependant, il ne reconnaît pas avoir été assigné à ce dossier.

Scott Disher admet qu'il a un litige avec l'AMF, à qui il réclame une quantité substantielle d'heures de travail facturées, que l'Autorité ne reconnaît pas.

Il a déjà été soupçonné, par un de ses clients privés, d'avoir voulu utiliser des renseignements confidentiels pour obtenir un paiement contesté.
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Valérie




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MessageSujet: Nos sous au soleil !   La Presse Affaires - Page 10 EmptyJeu 12 Oct - 16:39

Norbourg: 2 M$ disparus aux Bahamas

Denis Arcand
12 octobre 2006 - 08h50
Un avocat montréalais spécialisé dans les transactions offshore, Me Robert Hindle, est poursuivi pour 2 millions de dollars par le syndic Gilles Robillard, de RSM Richter.


Ces 2 millions ont été confiés à Me Hindle par Vincent Lacroix le 26 mai 2005 et versés au compte en fidéicommis de ce dernier (trois mois avant que Norbourg fasse l'objet d'une perquisition par la Gendarmerie royale du Canada et fermé par l'Autorité des marchés financiers), allègue la poursuite.

À cette époque, M. Lacroix envisageait une transaction avec les Bahamas qui visait l'établissement par M. Lacroix d'un fondscommun de placement offshore. M. Lacroix a confié à Me Hindle la mise en place d'une fiducie familiale chargée d'acquérir des compagnies inopérantes mais dotées des permis appropriés aux Bahamas, ajoute la poursuite, qui ajoute que Vincent Lacroix n'a jamais débuté de telles opérations une fois la structure mise en place.

Les 2 millions devaient être conservés « en fidéicommis par Me Hindle afin de permettre à ce dernier de démontrer à la tierce partie avec qui il négociait aux Bahamas que (Norbourg International) était une entreprise sérieuse, qui détenait les ressources financières adéquates en vue de procéder véritablement à l'acquisition du hedge fund ».

Or, l'argent est parti vers les Bahamas dans le cadre de cette transaction, qui visait l'acquisition par M. Lacroix d'une firme appelée RJ Holdings. L'identité des vendeurs est masquée par le voile corporatif en vigueur aux Bahamas.

Mais le syndic affirme que la transaction s'est faite sans autorisation écrite de Vincent Lacroix ni de Norbourg International.

Me Hindle dit avoir obtenu l'autorisation verbale de M. Lacroix.

Me Hindle a déclaré hier être « furieux et absolument renversé » par la poursuite du syndic, à laquelle il entend répondre par une défense au moment approprié, accompagnée d'une poursuite reconventionnelle contre le syndic « pour un montant substantiel ».

« J'ai collaboré pleinement à l'enquête du syndic et je m'étais engagé à obtenir l'autorisation de mon client aux Bahamas de dévoiler son identité au syndic, mais ça prend du temps. J'ai obtenu cette autorisation et j'attends des documents qui montreront que l'argent a été utilisé par mon client dans une transaction subséquente avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec Norbourg », a dit Me Hindle.
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sage




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MessageSujet: reporté en mai?????????? encore incertain   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 6 Oct - 17:24

Aux investisseurs floués,
gardez des sous pour acheter des chandelles

et célébrez en 2007 le deuxième anniversaire du scandale Norbourg!!!!!!!!!!!!

Tenez bon car la patience a raison de tout!!!!!!!!!!!!!!!!

Peut-être que la GRC qui dort profondément ces temps-ci

décidera ENFIN d'intervenir sur le blanchiment d'argent.

Après plus d'un an pour retracer le cheminement de l'argent

me semble une période tout à fait logique.


amicalement sage
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 6 Oct - 16:53

Presse affaire

Le procès de Vincent Lacroix fixé au 7 mai

Presse Canadienne
06 octobre 2006 - 16h11
À la demande pressante de l'Autorité des marchés financiers (AMF), la Cour du Québec a décidé vendredi de fixer au 7 mai le début du procès de six semaines du président déchu de Norbourg, Vincent Lacroix. Il n'est cependant pas du tout certain que cela pourra se faire.


Le problème vient du fait que Vincent Lacroix, qui tient à être représenté par avocat, n'a pas réussi à convaincre le Bureau d'aide juridique auquel il s'est adressé de faire assumer par les contribuables les frais liés à sa défense.

Il a demandé la révision de cette décision défavorable, mais sans succès.

Me Gilles Thibault, qui a jusqu'ici représenté Lacroix bénévolement, a indiqué devant la juge Elizabeth Corte avoir l'intention de revenir à la charge devant d'autres instances dans l'espoir d'avoir gain de cause.

Vincent Lacroix fait face à 51 accusations pénales pour avoir manipulé la valeur des parts des fonds communs que gérait Norbourg et pour avoir transmis des informations fausses ou trompeuses à l'Autorité des marchés financiers.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyLun 2 Oct - 9:13

Suite:


La concentration de pouvoirs, un danger

Louis Tanguay
02 octobre 2006 - 06h15
«La concentration de pouvoirs est la source du plus grand nombre de fraudes et d'abus fiduciaires dans la gestion d'actifs.»

Texte: Envoyer Imprimer © Reproduire

Ce constat cité dans un rapport soumis au gouvernement du Québec par une coalition d'experts issus des milieux universitaire et privé, la «Coalition pour la protection des investisseurs».

Son porte-parole, Robert Pouliot vice-président du Centre d'excellence fiduciaire (CEFEX), a soutenu dans une entrevue éditoriale au Soleil que, si une séparation efficace des fonctions avait été de mise, l'affaire Norbourg aurait probablement pu être évitée.

Un fonds commun de placement (FCP souvent appelé fonds mutuel) compte en général six intervenants ou six fonctions : le gérant ou promoteur, le fiduciaire, le gestionnaire ou société de gestion, le gardien des valeurs, le dépositaire et enfin le vérificateur.

Pour des raisons économiques, les fonctions sont souvent remplies par les mêmes intervenants.

«Six intervenants, cela fait beaucoup, au point où personne ne se sent plus responsable de la protection des intérêts de l'investisseur et de la pérennité du véhicule de placement», selon le groupe d'experts.

Par contre, en Europe on n'utilise pas de fiduciaire. Mais le dépositaire qui gère l'argent liquide des investisseurs et agit comme conservateur de titres joue un rôle beaucoup plus important. Il sert en quelque sorte de contrepoids face au gestionnaire et supervise la régularité des opérations de gestion.

Au Québec, un document de consultation gouvernemental identifie parmi les problématiques des FCP le cumul des fonctions qui inquiète un nombre croissant d'observateurs.

Une nouvelle réglementation qui entrera en vigueur le mois prochain obligera l'ajout à la structure des fonds d'investissement d'un septième intervenant, le Comité d'examen indépendant (CEI) pour surveiller et neutraliser les conflits d'intérêts.

Mais cela «ne suffira pas à colmater les brèches du système actuel», selon la coalition.

«Il est impératif, à son avis, de renforcer l'imputabilité des gestionnaires en exigeant d'eux la constitution d'un conseil d'administration composé d'une majorité d'indépendants et d'experts. La coexistence de ce conseil et des CEI permettra de renforcer l'équilibre de la gouvernance et de la vigilance.»

L'exemple américain démontre que l'institution d'un conseil d'administration par fonds n'a pas permis d'éviter tous les scandales financiers à la fin des années 1990 et au début des années 2000.

Des pouvoirs accrus pour le fiduciaire, ajoute Robert Pouliot, pourraient compenser ceux du gérant-gestionnaire qui est souvent la même personne morale et qui domine tout. Et ces fonctions sont «sous-régulées» comparativement à d'autres services financiers.

Il faut repenser ce «tour de table», affirme Robert Pouliot.

Il ne faut pas permettre à la même personne morale d'agir à la fois comme gestionnaire et fiduciaire. «L'attribution de ces deux fonctions à des personnes distinctes est cruciale au contrôle et à la surveillance du gestionnaire».
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyLun 2 Oct - 9:11

Pour éliminer les risques de fraude

Louis Tanguay
02 octobre 2006 - 06h05
Dans l'univers des fonds communs de placement (FCP) souvent appelés fonds mutuels), «s'il y a fraude, ou malversation, l'investisseur doit pouvoir être remboursé (...) facilement et rapidement, comme dans le cas d'un réfrigérateur qui ne fonctionne pas».

Texte: Envoyer Imprimer © Reproduire

D'autre part, «les sociétés de gestion de portefeuilles devraient être certifiées ou notées pour permettre aux investisseurs de mieux faire leur sélection».

Ces deux recommandations font partie des mesures qu'un groupe d'experts issus du milieu universitaire et du secteur privé propose au gouvernement du Québec dans le contexte de la commission parlementaire sur les FCP après le scandale Norbourg.

En entrevue éditoriale cette semaine, leur porte-parole, Robert Pouliot, vice-président du Centre d'excellence fiduciaire (CEFEX), a expliqué qu'un Fonds d'indemnisation devrait être établi pour libérer les investisseurs de tout risque de fraude et reconnaître que les fonds collectifs sont des produits de consommation de masse.

En parlant de «fonds collectifs», M. Pouliot parle non seulement des FCP, mais aussi des produits financiers offerts aux caisses de retraite, aux REER collectifs et autres investisseurs institutionnels comme des fondations.

Le Fonds d'indemnisation, lui, devrait être financé par les gestionnaires et les investisseurs selon le volume de transactions.

Il s'agirait d'une forme d'assurance dont la prime serait calculée en fonction du «risque fiduciaire» que le gestionnaire fait courir à l'investisseur.

Ce risque correspond à la probabilité pour un gérant de portefeuille de faillir à la confiance de l'investisseur.

Cela implique donc que chaque gestionnaire soit soumis à une évaluation indépendante pour voir si ses activités sont conformes aux «meilleures pratiques», et analyser les conséquences pour l'investisseur par exemple d'une panne majeure dans ses systèmes informatiques.

Il est impensable, rappelle Robert Pouliot, qu'une caisse de retraite investisse dans des titres obligataires dont le risque de crédit ne serait pas coté par une agence de notation. Pourtant, dit-il, la majorité de ces caisses confient des centaines de millions de dollars à des gestionnaires qui n'ont aucune cotation en fonction du risque fiduciaire auquel leurs clients s'exposent.

La seule évaluation d'un gestionnaire par le rendement et la volatilité de son fonds est dangereuse, souligne Robert Pouliot. Par contre, sa cote de fiabilité ou de sécurité, corrélée à la performance, permettrait de réduire le «risque de dérive» dans un horizon de 12 à 18 mois.

C'est le gestionnaire qui prend les risques et qui doit démontrer ses talents, son expertise et ses moyens à l'investisseur.

Un outil idéal

En plus de réduire les coûts de transaction de l'ensemble de la communauté financière au Québec, conclut l'expert, la certification ou la notation des gestionnaires deviendrait un outil idéal pour les «comités d'examen indépendant» (CEI). Toutes les familles de fonds d'investissement devront se doter d'un CEI, d'ici à fin de 2007, en vertu d'une réglementation qui entrera en vigueur le 1er novembre, pour surveiller les conflits d'intérêt.

Mais la «notation» des gestionnaires permettrait surtout aux investisseurs de les choisir «en toute connaissance de cause».

À SUIVRE : DANS LES PAGES DE FINANCES PERSONNELLES DE LUNDI, DEUX AUTRES VOLETS DE LA THÈSE DE LA COALITION POUR LA PROTECTION DES INVESTISSEURS. 1 - LA RÉDUCTION DES RISQUES DE CONFLIT D'INTÉRÊT. 2 - LA POSSIBILITÉ DE SORTIR SANS FRAIS D'UN FCP QUI NE REMPLIRAIT PLUS SON MANDAT ORIGINAL.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyVen 29 Sep - 10:24

Les Lacroix perdent L'Étoile-sur-le-lac

Jean-François Gagnon
29 septembre 2006 - 07h58
L'auberge L'Étoile-sur-le-lac redeviendra la propriété de l'homme d'affaires magogois Fernand Magnan, lui qui avait vendu cet établissement hôtelier à Gestion Lacroix en 2005.


Selon les informations obtenues par La Tribune, M. Magnan a remporté l'appel d'offres qui visait à vendre cette ancienne propriété de Vincent Lacroix, actuellement pris au centre d'un scandale financier d'une ampleur inégalée au Québec.

L'ancien propriétaire de la station Mont-Orford aurait offert 1,7 M$ pour redevenir propriétaire des lieux. La prise de possession s'effectuerait vers le milieu du mois d'octobre.

Joint par La Tribune jeudi après-midi, le premier vice-président de la firme Ernst and Young, Mario Denis, n'a pas voulu confirmer la nouvelle, qui aurait déjà été annoncée aux employés.

«Ce que je peux vous dire pour le moment, c'est qu'on a pris notre décision et qu'on a déterminé quelle offre on retenait. On a fait ça cette semaine. L'acte de vente sera normalement signé en octobre. J'attends ça avant d'en dévoiler plus», a indiqué M. Denis.

Rappelons que c'est Patrick Lacroix, le frère de l'ancien président-directeur général de la firme Norbourg, qui gère l'établissement hôtelier depuis plus d'un an.

Malgré les démêlés de son frère avec la justice, il a su garder la confiance du syndic chargé de ce dossier.

L'argent qui sera récolté par le syndic devrait éventuellement être retourné aux milliers d'investisseurs floués par Norbourg.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMer 27 Sep - 16:48

Avez-vous vu aux nouvelles hier soir, la pauvre vieille dame de 80 ans qui a volé à l'épicerie pour quelques sous et se retrouve gros Jean comme devant en cours et à qui il faut donner une leçon......C'est le fun avoir des dents dans ce temps là avec une petite vieille mais comme Nico dit .......
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Nico




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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMer 27 Sep - 10:54

Et si on les emprisonnait en attente de leur procès!

130 millions, c'est quand même supérieur à un vol de dépanneur!

Que la justice est conne et arriérée au Québec! Ce sont les victimes qui purgent la peine, pas les fraudeurs! Encouragez- la, la fraude, la gang de cons qui pensent avoir le pouvoir mais qui ch.... dans leurs culottes devant Lacroix et Cie! Aucun respect pour ces imbéciles du gouvernement!

En prison, les fraudeurs, ça presse!
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMer 27 Sep - 8:59

Trois accusations de fraude boursière[email]Denis Arcand[/email] La Presse Affaires - Page 10 Logo_presse
27 septembre 2006 - 06h44

Les investisseurs floués de Norbourg s'impatientent après 14 mois d'enquête de la GRC, mais des accusations déposées mardi à Toronto montrent que les enquêtes financières sont longues.La Presse Affaires - Page 10 Email

Après 18 mois d'enquête, l'escouade torontoise de la police intégrée des marchés financiers de la GRC a arrêté mardi deux hommes dans une affaire de manipulation boursière qui aurait pu mener à une fraude de 360 M$ sur le titre de Pender International (PDF), une firme cotée en Bourse, affirme la police dans un communiqué publié mardi.

Trois Ontariens dont l'ex-PDG de Pender, Michael Ciavarella, 44 ans, de Markham, ont été accusés mardi à Toronto.

Aniello Peluso, 47 ans, de King City, et Michael Mitton, 47 ans, d'Ottawa, ont aussi été accusés.

Un juge a rendu une interdiction de publication au terme des audiences d'hier (mardi), a dit la sergente Michele Paradis, de la GRC.

Les trois hommes ont été accusés notamment de fraude d'une valeur supérieure à 5000 $ et d'extorsion dans un stratagème où ils auraient tenté de gonfler artificiellement la valeur des actions de Pender International, dans le but de les refiler aux investisseurs.

L'escouade montréalaise de la police intégrée des marchés financiers de la GRC enquête sur Norbourg depuis le 21 juin 2005, soit depuis 14 mois.

L'inspecteur Yves Roussel, patron de l'escouade financière montréalaise, n'a pu être joint hier (mardi). Mais une source affirme qu'il serait sur le point de déposer un rapport au bureau du procureur.

Une perquisition a eu lieu le 25 août 2005 chez Norbourg et l'Autorité des marchés financiers a déposé 51 chefs d'accusation pénales contre le fondateur de Norbourg, Vincent Lacroix, après avoir allégué qu'un détournement de fonds a été commis.
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Valérie




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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyJeu 21 Sep - 10:44

L'audience de Lacroix a été annulée mardi matin, l'audience est reportée. Une bombe est placée mardi soir. Quelqu'un sait-t'il pourquoi cette audience n'a pas eu lieu ? M. Lacroix et son équipe semblent des experts en matière de "remise" d'audience.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyJeu 21 Sep - 7:23

Même article que dans cyberpress

Une bombe liée à l'affaire Norbourg ?Denis Arcand La Presse Affaires - Page 10 Logo_presse
21 septembre 2006 - 06h20

Une bombe a explosé devant la maison d'un membre du comité de discipline de la Chambre de sécurité financière, Yvon Fortin, à Saint-Hilaire, durant la nuit de mardi à mercredi.


L'engin, apparemment de faible puissance, a explosé pendant que les artificiers de la Sureté du Québec tentaient de le neutraliser à distance, a dit Chantal Mackels, une porte parole de la SQ.

Une centaine de voisins avaient été évacués des bâtiments adjacents par la police, l'explosion n'a blessé personne et a causé des dommages mineurs.

Le réseau TVA rapportait mercredi avoir reçu un appel anonyme durant la soirée de mardi, affirmant qu'une «surprise» avait été déposée devant une résidence de la rue Pineault, à Mont-Saint-Hilaire.

TVA ajoutait que «la personne y résidant est reliée à l'affaire Norbourg».

M. Fortin, planificateur financier et courtier en assurance de 61 ans, a déclaré mercredi à La Presse Affaires qu'il fait partie depuis une dizaine d'années du comité de discipline de son ordre professionnel, la Chambre de sécurité financière.

À ce titre, il fait partie du comité de trois personnes qui devaient entendre, mardi matin, une plainte disciplinaire de la Chambre contre Vincent Lacroix.

L'audience de M. Lacroix n'a pas eu lieu, ayant été annulée et été reportée à une date ultérieure.

M. Fortin n'a hasardé aucun lien entre son rôle au comité disciplinaire et la bombe: «Je n'ai jamais encore rencontré M. Lacroix, toutes les audiences prévues ont reportées. Par ailleurs, quand il y a une plainte disciplinaire, les membres du panel mandatées pour entendre la cause n'ont rien à voir avec l'enquête, qui relève du syndic. Avant les audiences, nous travaillons sur du papier et nous, en ce qui concerne le panel, avons à peine touché le dossier.»

«Par ailleurs, je ne connais personne qui pourrait me vouloir du mal et je ne comprends pas pourquoi quelqu'un aurait voulu me faire cela», a dit M. Fortin, un planificateur financier indépendant.

La maison de M. Fortin, au 380, rue Pineault, abrite aussi son cabinet d'assureur et de planificateur financier, qui existe sous la raison d'affaires L'Optimum.

M. Fortin est aussi un des fondateurs d'un regroupement de conseillers en services financiers québécois fondé dans la foulée du scandale Norbourg.

L'avocat de M. Lacroix, Gilles B. Thibault, a indiqué que ni lui ni son client ne connaissait même le nom de M. Fortin avant les événements de mercredi.

«J'ai parlé à mon client et il ne connaît pas M. Fortin. Il y a mille spéculations qui pourraient expliquer cela. Tout ce que je peux dire, personnellement, c'est que je sympathise avec lui», a dit l'avocat, qui a rappelé qu'une bombe artisanale composée de 132 bâtons de dynamite avait été trouvée chez lui en 1997 à l'époque où il représentait un motard lié accusé d'être lié au crime organisé.

M. Fortin est inscrit en bonne et due forme au répertoire professionnel de l'Autorité des marchés financiers, en assurance collective de personnes, en planification financière et en courtage, a dit mercredi le porte-parole Philippe Roy.

Les enquêteurs de la police régionale de Richelieu Saint-Laurent n'ont pas rappelé La Presse Affaires.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMer 20 Sep - 9:12

Les règles n'améliorent pas la gouvernance

Louis Lafortune
20 septembre 2006 - 06h39
Paperasse et bureaucratie : les règles de gouvernance de plus en plus sévères auxquelles doivent se soumettre les entreprises canadiennes peuvent freiner leur croissance, estime Richard Payette, patron canadien de la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT).

De passage dans la région, hier, pour prononcer un discours devant la Chambre de commerce d'Ottawa, M. Payette a dit reconnaître l'importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans la foulée des scandales financiers comme Enron, aux États-Unis, et Norbourg, au Québec.

«Il y a toutefois un danger quand on regarde l'évolution de la gouvernance. On peut faire une équation simple qui dit 'Plus de règlements, plus de règles vont faire une meilleure gouvernance.' Ce n'est pas le cas», a dit au Droit le président et chef de la direction de RCGT Canada, qui compte 120 employés à Ottawa, et 1500 employés dans 85 bureaux au pays.

Les manipulations comptables chez Enron ont fait disparaître des milliards de dollars des caisses de retraites et ébranlé la confiance des investisseurs.

Les règles se sont resserrées. En 2002, les États-Unis ont adopté la loi Sarbanes-Oxley. Les entreprises étrangères qui brassent des affaires chez l'Oncle Sam sont assujetties à certains aspects de cette loi.

Au Canada, la bonne gouvernance s'appuie sur des principes, mais aussi des règles. Le règlement 52-109, par exemple, oblige les dirigeants de société ouverte à attester personnellement de l'exactitude de tous leurs états financiers.

La révision des règles était souhaitable et il faut que la gouvernance soit rigoureuse afin de rassurer les investisseurs, dit Richard Payette. La présence d'administrateurs indépendants au sein des directions de grandes entreprises est une bonne pratique, par exemple.

«Je pense qu'on est toutefois rendu à une étape où c'est assez. C'est assez de rédiger des règlements. C'est tout l'équilibre que l'on doit trouver entre la créativité et les règlements - ce qu'on appelle en anglais le red tape. Ça ne donne rien de créer la croissance si on en n'a pas créé au départ.»

Un sondage réalisé en juillet dernier par la firme KPMG auprès de 170 dirigeants d'entreprises au Canada révélait que les gens d'affaires en ont assez de remplir de la paperasse.

Les trois quarts des dirigeants interrogés estiment que le resserrement des règles et le temps consacré à changer les façons de faire nuisent à leur rentabilité.
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MessageSujet: Re: La Presse Affaires   La Presse Affaires - Page 10 EmptyMar 19 Sep - 7:38

Citation :
condamné lundi à deux ans et demi de prison

Comment pensez-vous que lacroix va avoir? Que l'on nous remettre notre argent par un fond d'indemnisation ou bien par une corporation mais sincèrement je ne crois plus en la justice pour ce qui est de punir lacroix!!!! J'ai des gros doutes en la justice au Québec, à qui sert-elle justement.

Résumons encore une fois;

9200 investisseurs à qui on a promis pas l'appât du gain mais la sureté de leurs placements pas % garanti mais de ne pas se faire voler car des organismes veillent, le tout depuis maintenant plus d'un an. On vit d'amour et d'eau fraiche car la protection que l'on se glorifie dans le milieu c'est de la boulchite.

lacroix est naturellement à la maison et on va nous dire quoi lorsqu'il va être jugé, qu'il n'a pas besoin de faire de la prison, il a déjà assez payé.

Les compagnies qui nous représentent nous mentent en pleine figure et nous informe de rien, archi rien. On fait quoi là là là avec les mines Dianor? La liquidation en est rendue où et qui paie encore pour ce débat, combien de fois allons nous avoir droit à contester.....

Les médias semblent oublier que les lois n'ont pas changé, les gens se pensent en sécurité lol! Ils pensent encore que l'on est une gagne de pas chanceux mais que eux ils s'en sont sauvé, un peu comme un cancer. Dans l'avenir je vais être dans cette gagne, car mon meilleur investissement depuis longtemps ce sont de bébèlles, en plus je m'amuse et ça me rend heureux comme la cigale et quand l'hiver arrivera l'état me prendra en charge.

Je me suis fait dire par quelqu'un qui ne voulait pas être méchant mais me montrer le ridicule de cette situation; que lui avait été sur le bien être toute sa vie en me regardant travailler comme une déchaîné pour m'en sortir et finir au même point que lui, pas de sous de côté....Ça fait réfléchir sur le fait d'être honnête et je ne pensais pas que se serait cette personne qui me sonnerait les cloches.

Sur ce... nous continuons toujours de garder allumé cette petite lueur d'espoir car les psychologues coutent trop cher et nous nous devons nous accrocher pour ne pas sombrer. Comme nous avons sûrement tous entendu, t'en fait pas au moins il te reste la santé.

Restons fort.......
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