Voici ce que nous disions il y a déjà quelque temps !
- Citation :
- Nous lisons aujourd'hui dans La Presse que l'argent de Trembay est bloqué, et que Tremblay avait des comptes chez Avantages Services financiers. On y lit que Michel Marcoux, le président de Avantages services financiers avait d'ailleurs été rencontré Tremblay aux Bahamas en 2005.
- Citation :
- Je ne mets pas en doute l'honnêté de monsieur Marcoux, mais je tiens à rappeler que c'est le même Michel Marcoux qui écrivait dans Le Devoir en décembre 2005 que les investisseurs floués dans Norbourg auraient dû savoir, et que nous étions les seuls responsables de notre propre malheur.
D'ailleurs, selon l'article de La Presse(par Martin Vallières et Francis Vailles) les comptes chez Avantages portaient des noms comme Popoye, Gala, Midas, Snake, Martien, Tako, Bananes, Wok, etc . J'espère que si il est prouvé que cet argent est sale, monsieur Marcoux y pensera à deux fois avant de déclarer que les investisseurs auraient dû savoir.
Enyl
Inscrit le : 14 Jan 2006
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Sujet: Livre sur les fonds communs Jeu 2 Fév - 8:15
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Est-ce le même Michel Marcoux qui a écrit 100 meilleurs fonds communs 2006?
pourl'honneur
Inscrit le : 29 Déc 2005
Messages : 454
Sujet: Re: Dans les médias Jeu 2 Fév - 8:55
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Oui, c'est le même Michel Marcoux qui écrit depuis des années ''Les 100 meilleurs fonds''. Il écrit également une chronique dans Le Devoir. Si ma mémoire est bonne, Sa firme Avantages services financiers avait également été aidée par la Caisse de Dépôt ...
M
Inscrit le : 22 Jan 2006
Messages : 166
Sujet: Re: Dans les médias Jeu 2 Fév - 11:26
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Vous voyez, les maillons commencent à s'assembler.
Je trouve que les super conseillers qui disent il faut vous connaissiez à qui vous faites gérer vos dollars eh bien ... une fois pour toujours, POURQUOI que les firmes comptables n'ont pu le faire????? Maintenant le ptit investisseur devrait lui savoir tout ca .... Vous savez la meilleure leçon il faudrait que tout le monde retire leur sous des fonds communs avec leur gros frais de gestion et peut etre il commencerait à comprendre.........
Dominique
Inscrit le : 19 Jan 2006
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Sujet: Re: Dans les médias Jeu 2 Fév - 11:56
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Les firmes comptables ne l'ont pas fait parceque peut-être sont-elles de connivence avec nos bons gros conseillers fraudeurs...?!?!
Ça prend beaucoup de joueurs pour établir un réseau de fraude et ces joueurs doivent être recrutés dans toutes les sphères (comptables, vérificateurs, conseillers, analystes, etc.)
Valérie
Inscrit le : 19 Jan 2006
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Localisation : montreal
Sujet: Re: Dans les médias Jeu 2 Fév - 13:14
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Vraiment, M. Marcoux a écrit ça ! Je comprends maintenant quand vous faites référence à ces gens qui nous disent qu'on aurait dû savoir et qu'on est responsable de notre malheur !
Bien oui, on aurait dû savoir, mon conseiller m'a tout caché et je devais savoir ! Il y en a bien d'autres qui auraient dû savoir, savoir et protéger, savoir et poursuivre, savoir et arrêter !
C'est odieux et révoltant !
Avez-vous répondu à cet article en décembre ! Il aurait fallu ! Je suis scandalisée !
Moi aussi je crois en un réseau bien organisée.
pourl'honneur
Inscrit le : 29 Déc 2005
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Sujet: Re: Dans les médias Ven 3 Fév - 7:41
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Oui j'ai répondu à monsieur Marcoux, et je viens de relire mes notes, sa chronique dans Le Devoir était samedi le 19 novembre 2005.
Enyl
Inscrit le : 14 Jan 2006
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Sujet: Article Michel Marcoux Ven 3 Fév - 8:28
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l
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Inscrit le : 13 Déc 2005
Messages : 95
Sujet: Re: Article Michel Marcoux Ven 3 Fév - 12:30
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Voici l'article:
Fonds d'investissement - Réalistes, vos attentes?
Michel Marcoux
Édition du samedi 19 et du dimanche 20 novembre 2005
Mots clés : Québec (province), fonds d'investissement, action
«Il est souvent plus facile de prédire ce qui arrivera à la valeur d'une action que de prédire dans combien de temps cette chose se produira.» -- Philip Fisher, dans Common Stocks and Uncommon Profits
Et un autre scandale financier, le dernier en ligne : iForum. Cette fois, environ 870 investisseurs se font flouer pour quelque 65 millions de dollars. Il faut que ça cesse, j'en conviens. Pour l'instant, l'Autorité des marchés financiers (AMF) s'en mêle, mais qu'advient-il de l'argent des investisseurs ? Personne dans le milieu ne peut se réjouir de cette cascade de fraudes.
Pourtant, quand on examine chacune des situations, on constate que les signes précurseurs étaient bien là. Dans le cas de iForum, imaginez : on offrait des «certificats garantis» qui procureraient un rendement de 12 %, un pourcentage qui dépasse l'entendement. Ces certificats ont été vendus sous le nom de Mount Real. Tout un rendement !
En effet, alors que le marché n'offrait que 4 % ou 5 % pour un certificat de placement garanti (CPG), selon les échéances, iForum réussissait à faire croire aux investisseurs qu'ils pouvaient en obtenir 12 %. Réaliste ? Bien sûr que non.
Cette escroquerie m'amène à m'interroger sur les attentes des investisseurs. C'est un concept tabou dans l'industrie du placement. Il ne faut pas parler de ça. Pourtant, c'est l'une des facettes importantes de cette dernière péripétie.
Les courtiers, les conseillers, les investisseurs doivent se poser cette question : les attentes mises dans le rendement d'un investissement spécifique sont-elles réalistes ?
Pour répondre à cette question, il y a une réflexion qui s'impose. Ainsi, le courtier qui vous promet des résultats faramineux tout en vous les garantissant est suspect. J'oserais avancer qu'il vous trompe parce que, en placement, il est exceptionnel qu'on obtienne des rendements à tout casser sans prendre de risques. Le concept risque-rendement en est un de base.
Généralement, plus le risque est grand, plus le rendement le sera. C'est une règle qui s'applique quand on fait affaire avec des professionnels consciencieux qui vous mettront au courant du degré de risque que vous prenez. Si on vous garantit un rendement de 12 % sur un investissement sans risque, il y a anguille sous roche. C'est pratiquement impossible.
Et on peut même ajouter qu'un produit financier garanti n'a pas le même rapport de risque selon l'émetteur ou celui qui offre la fameuse garantie. L'obligation ou le CPG offerts et garantis par un ordre gouvernemental ou par une banque comportent un degré de risque bien différent que s'ils étaient offerts par une entreprise commerciale ou par vous ou moi. Et les fameux certificats «Mount Real» étaient garantis par qui ? Je ne suis pas tellement sûr de la réponse, mais ce que nous savons maintenant, c'est que la garantie ne valait absolument rien ou presque.
Même si tout est possible dans le domaine du placement, il reste que le marché montrera rarement des cas où on a affiché un rendement exceptionnel sans aucun risque. Que se passe-t-il donc pour que l'investisseur morde à l'hameçon ?
On dirait que, si l'on ne mise que sur l'expectative de résultats mirobolants, on en arrive à perdre le contact avec le réel. Les questions sensées partent en fumée, comme si l'illusion prenait toute la place. À ce moment-là, le manipulateur a beau jeu.
Au fond, l'investisseur doit savoir qu'il y a deux grandes catégories d'actif : les actions et les obligations. Historiquement, l'indice de la Bourse de Toronto, soit le S&P/TSX composé, a offert un rendement annualisé moyen de 9,3 % pour les 25 dernières années se terminant le 31 octobre dernier. Pendant cette même période, le rendement annualisé des obligations d'épargne du Canada, et garanti par ce dernier, a été de 6,4 %. Évidemment, ces statistiques ne sont figées ni dans le temps, ni dans le rendement offert à l'investisseur, mais elles peuvent servir de point de repère aux investisseurs. Au-delà de ces rendements, vos attentes sont trop souvent irréalistes ou volontairement irresponsables. Sachez que si un conseiller vous propose un produit dont les rendements offerts et «garantis» dépassent trop ces données historiques, vous devez vous poser quelques questions sur vos attentes et sur le «réalisme» de cette offre trop belle.
Quant au concept de risque, il importe de connaître cette règle très importante dans le domaine du placement : le risque tend à diminuer et à devenir presque nul à long terme.
Oui, plus c'est payant, et c'est l'évidence même, plus le risque augmente. Mais plus vous investissez à long terme, plus le risque diminue et plus vos attentes seront comblées. Soyons-en conscients, le produit miracle n'existe pas...
À l'aide, maintenant...
On a vu cette semaine des groupes d'investisseurs floués dans le scandale Norbourg demander l'aide du gouvernement du Québec pour les dédommager des pertes subies. Il semble que demander l'aide du gouvernement lors de fraudes financières soit un phénomène très québécois. En effet, malgré tous les scandales d'Enron et compagnie, aucune demande d'aide n'a été adressée au gouvernement américain, qui fait son travail dans le cadre de poursuites au civil et au criminel. Je dois avouer que j'ai une certaine réserve par rapport à ces demandes de nos investisseurs.
Évidemment, quand on est victime, le point de vue diffère, mais chaque investisseur, et ça m'est arrivé, va connaître dans sa vie une mauvaise expérience de placement. Ça fait malheureusement partie du risque. Si le gouvernement se met à intervenir dans chacun de ces cas, il devra à un moment donné obliger les investisseurs à n'acheter que des CPG : est-ce que nous voulons ça ? Par contre, grâce à nos taxes, nous soutenons l'AMF, et elle doit faire son travail. Mais l'a-t-elle fait ? C'est d'abord à cette question que l'AMF devra répondre. Elle doit donc répondre de ces actes et de son inaction, si c'est le cas, auprès des investisseurs.
Pour l'instant, il serait prématuré de condamner le gouvernement ou l'AMF. La suite des événements devrait nous renseigner sur l'efficacité de cet organisme gouvernemental.
question@avantages.com
L'auteur est conseiller en placement et président d'Avantages Services financiers, une société indépendante spécialisée dans le courtage de fonds communs de placement et dans la gestion privée.
Enyl
Inscrit le : 14 Jan 2006
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Sujet: Encore un autre... Ven 3 Fév - 12:35
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Et bien ça vaut une réponse......Et c'est parti.
Valérie
Inscrit le : 19 Jan 2006
Messages : 764
Localisation : montreal
Sujet: Re: Dans les médias Ven 3 Fév - 12:55
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Je viens de lui écrire.
M. Marcoux,
Une réaction à l'article paru dans le Devoir en novembre 2005. Je suis investisseur flouée.
Ma réaction sera bréve.
Je crois que votre réflexion sur les "risques" et les "attentes" face aux rendements ne sont pas pertinentes dans les divers dossiers en question.
Nous ne sommes pas victimes de mauvais rendements, nous avons été volés. Un point c'est tout. Cesssons de tout compliquer. C'est la race humaine ici qui est remise en question pas les rendements financiers. Nous avons fait affaires avec des escrocs, des voleurs.
Le risque financier je le connais bien et l'accepte. Celui-ci peut-être évalué ça je vous le concède. Mais, soyons sérieux ! Il ne s'agit pas dutout de "mauvais placements" il s'agit de "mauvaises personnes". C'est une distinction de taille. Surtout lorsque comme moi, son gestionnaire de portefeuille ne daigne pas aviser sa cliente qu'il vend sa compagnie à Vincent Lacroix. Quelle mauvais calcul ai-je fait ? Avant la vente, mes investissements étaient chez CI, Saxon, Mackenzie. Mon risque je l'avais calculé et je l'assumais. Mais jamais je ne me serais doutée qu'on me vende au Diable de la Finance sans mon consentement. Ça non ! L'être humain peut-être fascinant parfois.
Merci de me lire.