Scandale Norbourg
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Enyl
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyVen 14 Déc - 19:27

Affaire Norbourg
Sentence à la fin janvier


Mise à jour le vendredi 14 décembre 2007, 17 h 41 .

http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2007/12/14/011-lacrois-ter.shtml



L'ancien PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, connaîtra sa sentence le 28 janvier. Mardi, il a été reconnu coupable d'avoir contrevenu à 51 reprises à la Loi sur les valeurs mobilières.

Prenant la parole dans le cadre des recommandations sur la peine, vendredi, au palais de justice de Montréal, Vincent Lacroix a finalement présenté ses excuses aux quelque 9200 investisseurs dépossédés de 115 millions de dollars par son stratagème. Il s'est aussi excusé auprès de tous les employés de Norbourg et des représentants qui travaillaient pour lui.

Il a soutenu devant le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, qu'il n'avait pas agi à des fins d'enrichissement personnel, mais qu'il manquait de maturité quand l'aventure Norbourg a commencé et qu'il avait commis des erreurs de jeunesse. Il avait, dit-il, des problèmes d'alcool et il a perdu la tête en voulant tout camoufler.

Vincent Lacroix affirme en outre avoir été sensibilisé à ce qui est arrivé aux investisseurs qui ont perdu leurs économies dans cette aventure. Soucieux d'obtenir une peine clémente, il a fait valoir qu'il avait pleinement collaboré avec la police et l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l'enquête.

Le témoignage de Vincent Lacroix est maintenant terminé. L'avocat de l'AMF, Me Eric Downs, a refusé de le contre-interroger. « Mon contre-interrogatoire porterait sur la crédibilité de M. Lacroix. Nous considérons qu'il n'en a aucune », a-t-il laissé tomber.

Me Downs a déjà annoncé qu'il réclamerait une peine dissuasive pour Vincent Lacroix afin d'en faire un cas exemplaire. L'ex-PDG de Norbourg est passible d'une peine de cinq ans de prison et d'une amende de 5 millions de dollars pour chacun des 51 chefs d'accusation retenus contre lui.

Responsabilité partielle

Jeudi, toujours dans le cadre des recommandations sur la peine, Lacroix a tenté de convaincre le juge qu'il mérite une peine clémente, compte tenu de sa responsabilité partielle dans certaines pratiques frauduleuses de Norbourg. Il a notamment incriminé son ancien vice-président aux finances, Éric Asselin, pour des fraudes de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Selon lui, c'est M. Asselin qui aurait d'abord trafiqué les états financiers en 2002. Vincent Lacroix a déclaré que dès que Asselin est arrivé, il a tout de suite voulu se faire payer 120 000 $ sous la table. Il aurait aussi trafiqué les états financiers du 30 juin 2002.

Il a qualifié Éric Asselin de magicien quand il s'agissait de faire face aux inspecteurs de la Commission des valeurs mobilières du Québec, étant donné qu'il avait lui-même été vérificateur à la Commission.« Je ne sais pas ce qu'il leur disait ou faisait, les inspecteurs ne voyaient rien », a-t-il déclaré.

Il affirme qu'Éric Asselin, celui qui a révélé le scandale à la GRC,avait produit les faux documents, créé des fictions comptables, afin d'éviter la fermeture de Norboug.

Lacroix avoue


Vincent Lacroix avait aussi plaidé une première fois l'erreur de jeunesse. La première erreur, selon lui, aurait été d'accepter le contrat avec le Mouvement Desjardins pour des fonds risqués.

Il y a eu des pertes de 5 millions de dollars qu'il a voulu camoufler, et c'est à partir de ce moment que commence l'élaboration du « système de vases communicants ».

« On a pris de mauvaises décisions en essayant de nous reprendre. On s'est mis à jouer dans les colonnes », a-t-il avoué au juge Leblond. C'est-à-dire que les administrateurs de Norbourg prenaient de l'argent dans un compte pour le déposer dans un autre.

Sa deuxième erreur, a-t-il dit, a été d'embaucher les représentants de Maxima Capital, qu'il avait acheté en 2001, et qui n'étaient pas tous compétents. En plus, il leur a versé des sommes d'argent « assez importantes ».

Mais le juge Claude Leblond n'arrive pas à s'expliquer comment il se fait que cette « gestion de rattrapage » a abouti au bout de cinq ans à des ponctions de 115 millions de dollars au détriment des investisseurs. Vincent Lacroix s'embourbe dans ses explications, mais précise quand même que l'achat des fonds Évolution en 2003 de la Caisse de dépôt et placement l'a achevé.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyVen 14 Déc - 16:20

Affaire Norbourg
Le chemin de Lacroix


Mise à jour le vendredi 14 décembre 2007, 14 h 39 .




L'ancien PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, reconnu coupable mardi d'avoir contrevenu à 51 reprises à la Loi sur les valeurs mobilières, a finalement présenter ses excuses aux quelque 9200 investisseurs détroussés de 115 millions de dollars par son stratagème.

Prenant la parole dans le cadre des représentations sur la peine, vendredi, au palais de justice de Montréal, M. Lacroix s'est aussi excusé auprès de tous les employés de Norbourg et des représentants qui travaillaient pour lui.

Il a soutenu devant le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, qu'il n'avait pas agi à des fins d'enrichissement personnel, mais qu'il manquait de maturité quand l'aventure Norbourg a commencé et qu'il avait commis des erreurs de jeunesse. Il avait, dit-il, des problèmes d'alcool et il a perdu la tête en voulant tout camoufler.

Vincent Lacroix affirme en outre avoir été sensibilisé à ce qui est arrivé aux investisseurs qui ont perdu leurs économies dans cette aventure. Soucieux d'obtenir une peine clémente, il a fait valoir qu'il a pleinement collaboré avec la police et l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l'enquête.

Le témoignage de Vincent Lacroix est maintenant terminé. L'avocat de l'AMF, Me Eric Downs, a refusé de le contre-interroger. « Mon contre-interrogatoire porterait sur la crédibilité de M. Lacroix. Nous considérons qu'il n'en a aucune », a-t-il laissé tomber.

Me Downs, qui livrera sa plaidoirie cet après-midi, a déjà annoncé qu'il réclamerait une peine dissuasive pour Vincent Lacroix afin d'en faire un cas exemplaire. L'ex-PDG de Norbourg est passible d'une peine de prison de cinq ans et d'une amende de 5 millions de dollars pour chacun des 51 chefs d'accusation retenus contre lui.

Responsabilité partielle

Jeudi, toujours dans le cadre des représentations sur la peine, Lacroix a tenté de convaincre le juge qu'il mérite une peine clémente, compte tenu de sa responsabilité partielle dans certaines pratiques frauduleuses de Norbourg.

Il a notamment incriminé son ancien vice-président aux finances, Éric Asselin, pour des fraudes de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Selon lui, c'est M. Asselin qui aurait d'abord trafiqué les états financiers en 2002. Vincent Lacroix a déclaré que dès que Asselin est arrivé, il a tout de suite voulu se faire payer 120 000 $ sous la table. Il aurait aussi trafiqué les états financiers du 30 juin 2002.

Il a qualifié Éric Asselin de magicien quand il s'agissait de faire face aux inspecteurs de la Commission des valeurs mobilières du Québec, étant donné qu'il avait lui-même été vérificateur à la Commission.« Je ne sais pas ce qu'il leur disait ou faisait, les inspecteurs ne voyaient rien », a-t-il déclaré.

Il affirme qu'Éric Asselin, celui qui a révélé le scandale à la GRC,avait produit les faux documents, créé des fictions comptables, afin d'éviter la fermeture de Norboug.

Lacroix avoue


Vincent Lacroix avait aussi plaidé une première fois l'erreur de jeunesse. La première erreur, selon lui, aurait été d'accepter le contrat avec le Mouvement Desjardins pour des fonds risqués.

Il y a eu des pertes de 5 millions de dollars qu'il a voulu camoufler, et c'est à partir de ce moment que commence l'élaboration du « système de vases communicants ».

« On a pris de mauvaises décisions en essayant de nous reprendre. On s'est mis à jouer dans les colonnes », a-t-il avoué au juge Leblond. C'est-à-dire que les administrateurs de Norbourg prenaient de l'argent dans un compte pour le déposer dans un autre.

Sa deuxième erreur, a-t-il dit, a été d'embaucher les représentants de Maxima Capital, qu'il avait acheté en 2001, et qui n'étaient pas tous compétents. En plus, il leur a versé des sommes d'argent « assez importantes ».

Mais le juge Claude Leblond n'arrive pas à s'expliquer comment il se fait que cette « gestion de rattrapage » a abouti au bout de cinq ans à des ponctions de 115 millions de dollars au détriment des investisseurs. Vincent Lacroix s'embourbe dans ses explications, mais précise quand même que l'achat des fonds Évolution en 2003 de la Caisse de dépôt et de placement l'a achevé.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 13 Déc - 15:59

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2007/12/13/003-lacroix-asselin.shtml

Reportage vidéo Mme Kovasc
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMer 12 Déc - 15:06

Au palais de justice de Montréal, quelques-uns des 9000 investisseurs floués par l'ex-PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, racontent à tour de rôle les déboires qu'ils vivent depuis que l'argent qu'ils ont investi dans des fonds gérés par l'entreprise leur a été volé.

Ces témoignages, livrés à la demande de l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre des représentations sur la peine, donnent un visage humain à un procès largement confiné jusque-là à l'aspect technique du stratagème utilisé par Vincent Lacroix pour subtiliser l'argent.

Viviane Ruet, une sexagénaire qui avait pris sa retraite d'Hydro-Québec à l'âge de 50 ans, est notamment venue raconter comment la perte de 30 000 $, soit la moitié de ses économies, est venu bouleverser sa vie depuis que l'affaire a été mise au jour, le 25 août 2005.

Mme Ruest a dû quitter Rimouski, où elle s'était installée, pour aller travailler à Trois-Rivières, loin de sa soeur placée dans un foyer du Bas-Saint-Laurent et qui est dépendante d'elle. « J'ai été obligé de vendre mes meubles, de quitter mon logement, de vendre mon auto. Ça m'a humilié cette affaire-là, ça m'a gêné. »

Mme Ruest déplore en outre l'attitude de Vincent Lacroix, qui évite de regarder les victimes et continue de prendre des notes. « C'est le regard qu'il m'a lancé tantôt après que j'ai eu fini... C'est comme si c'était rien. Il n'a aucune émotion, il ne réalise pas. »

Un autre retraité, Michel Vézina, a pour sa part expliqué que la perte d'une somme de 300 000 $ placée dans les fonds Évolution de Norbourg l'a forcé à reprendre son travail de débosseleur, mais à temps partiel, puisque ses capacités physiques ne lui permettent pas d'en faire plus.

« Même si on me redonnait mon argent demain matin, est-ce que je pourrais en jouir comme j'en aurais joui il y a quelques années? D'aucune façon! », a lancé M. Vézina aux journalistes.

Mardi, Jean-Guy Houle a publiquement déploré la perte de près de 200 000 $ placés dans des fonds gérés par Norbourg au nom de ses deux petites-filles, après que leurs parents soient morts dans un accident de voiture.

Vincent Lacroix a été reconnu coupable de 51 chefs d'accusation pour avoir manipulé la valeur des fonds des investisseurs et pour avoir fourni des informations fausses et trompeuses aux autorités réglementaires.

Le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, prononcera la sentence dans les prochains jours. L'AMF réclame une peine exemplaire pour Vincent Lacroix.

Possibles accusations criminelles

Des accusations criminelles pourraient être portées prochainement contre Vincent Lacroix. La télévision de Radio-Canada a appris que l'enquête de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est maintenant terminée et que la preuve se trouve désormais entre les mains des procureurs.

Après plus de deux ans d'une enquête qui aura coûté 2,5 millions de dollars, l'équipe intégrée de la police des marchés financiers de la GRC a terminé de recueillir la preuve dans l'affaire Norbourg. Un premier projet d'accusation de la GRC contre Vincent Lacroix a été déposé, au mois de mars dernier, au bureau du procureur Claude Haccoun, à Montréal.

Un second rapport contre une dizaine de présumés complices de Lacroix a aussi été remis au procureur de la Couronne, il y a trois semaines. Tout le dossier est maintenant entre les mains d'un autre procureur spécialisé dans les causes commerciales. La GRC refuse d'en parler pour le moment.

La criminaliste Isabelle Doray estime que la balle est désormais dans le camp du procureur général. « Les procureurs de la Couronne devront maintenant analyser la preuve et décider si oui ou non ils porteront des accusations criminelles contre Lacroix », explique-t-elle.

Enquête complexe

La télévision de Radio-Canada a aussi appris que les policiers de la GRC ont rencontré Vincent Lacroix dans sa résidence de Candiac, le 27 novembre dernier. Ils l'ont informé que des accusations criminelles allaient être portées contre lui et certains de ses associés.


Photo: Luc Lavigne

Vincent Lacroix.

La GRC a également mentionné à M. Lacroix qu'il serait averti de son éventuelle arrestation quelques heures avant qu'elle ne survienne.

Plusieurs ont critiqué la lenteur de la GRC, mais Mason Poplaw, avocat en droit commercial, explique que ce type d'enquête est très complexe. « Il faut commencer par trouver les documents. Il y a toute la cueillette d'informations et puis il y a l'analyse. Et c'est toujours le même défi qui est de suivre l'argent », souligne-t-il.

La GRC pourrait attendre la sentence dans la poursuite intentée par l'Autorité des marchés financiers contre Vincent Lacroix, avant de l'arrêter. Le cas échéant, ses présumés complices devront aussi répondre de leurs actes.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 11 Déc - 22:13

L'ancien chef de police de Bromont, Réal Ouimet, entretient beaucoup d'amertume à l'égard de Vincent Lacroix. Le fonds de retraite de l'homme, qui s'élevait à 310 000 $, s'est entièrement envolé dans le scandale Norbourg.

Pour M. Ouimet, la peine qui sera imposée à M. Lacroix ne ramènera pas l'argent qu'il a perdu.

Pour gagner sa vie, Réal Ouimet a mis tous ses projets de retraite sur la glace. Il occupe maintenant un poste de chef de la sécurité à Ski Bromont.

Marcel Dion, qui avait investi 70 000 $ dans les fonds Norbourg a été un peu plus chanceux. Il a reçu un dédommagement de 32 000 $.

Réal Ouimet pourrait témoigner lors des représentations sur la peine au procès de Vincent Lacroix. Une demande lui a été adressée en ce sens.

Plus de 9000 investisseurs ont été floués dans le scandale Norbourg.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 11 Déc - 11:24

http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2007/12/20071211-081645.html
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 11 Déc - 7:34

Affaire Norbourg

En attendant le verdict

L'ex-PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, sur lequel pèsent 51 chefs d'accusation de l'Autorité des marchés financiers (AMF), pour manipulation de titres et informations fausses et trompeuses, connaîtra son verdict mardi, après un procès riche en rebondissements qui aura duré 49 jours.

Il appartiendra au juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, de dire si l'AMF a fait la preuve que l'ex-numéro un de Norbourg a violé la Loi sur les valeurs mobilières.

Il s'agit du plus grand procès économique au Québec. L'AMF soutient que 9200 investisseurs ont été floués par les manoeuvres frauduleuses de Vincent Lacroix, qui, dit-elle, a effectué 137 retraits irréguliers totalisant 115 millions de dollars.

Preuve volumineuse

L'AMF a fourni une preuve volumineuse pour expliquer les stratagèmes utilisés par M. Lacroix. La preuve accumulée à la faveur de nombreuses perquisitions et analyses tente de démontrer la volonté de l,accusé de tromper l'AMF et, par ricochet, les investisseurs qui basaient leurs décisions d'investissements sur les rapports financiers, considérés comme faux, des divers fonds de placement.

Ces éléments de preuve, saisis à l'occasion d'une perquisition, le 25 août 2005, pourraient valoir à Lacroix un séjour en prison et une forte amende. Pour chacun des 51 constats d'infraction, l'AMF a la possibilité de demander la peine maximale, soit cinq ans moins un jour de prison et une amende de 5 millions de dollars.

Dans sa plaidoirie finale, l'AMF a attiré l'attention du juge sur la conduite de Vincent Lacroix dans les mois qui ont précédé les perquisitions.

« Alors que les activités de Norbourg et Vincent Lacroix étaient sous enquête en 2005, Vincent Lacroix a continué de façon importante à dilapider les fonds des investisseurs en effectuant des déboursés importants pour ses fins personnelles », a souligné l'AMF.

Selon l'organisme, entre avril et la fin juillet 2005, Lacroix a acheté des biens immobiliers pour 23 millions de dollars et a versé à des proches plus de 570 000 $.

Vincent Lacroix, qui a assuré sa propre défense, a tenté durant son procès de démontrer qu'il a agi normalement, prétendant qu'il s'est retrouvé aux prises avec « un trou de 20 millions de dollars », après l'achat d'une société liée à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il a renoncé à faire un plaidoyer final à la fin du procès.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 6 Nov - 13:56

Pour ceux et celles qui ont manqué le reportage de Mme Kovacks hier voici le lien

http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/tj22h/#
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 23 Oct - 6:26

Affaire Norbourg

Vincent Lacroix démoralisé


Le juge Claude Leblond, de la Cour supérieure du Québec, a débouté Vincent Lacroix lundi au palais de justice de Montréal. L'ancien président et directeur général de Norbourg, qui fait face à 51 infractions à la loi sur les valeurs mobilières, souhaitait faire entendre une dizaine de témoins de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Le juge Leblond a demandé à M. Lacroix d'expliquer la pertinence de citer tous ces gens à comparaître, mais ce dernier a échoué. Par conséquent, la défense de M. Lacroix, qui est poursuivi par l'AMF, pourrait s'avérer de courte durée.

Le juge a estimé que le témoignage des employés de l'AMF serait inutile à la défense de M. Lacroix. Un revers qui a démoralisé l'accusé. Ce dernier s'est contenté de dire que sa défense serait de courte durée puisqu'il serait le seul à témoigner en ce sens.

Vincent Lacroix est notamment accusé d'avoir fourni des informations fausses et trompeuses et d'avoir manipulé à son profit l'argent des investisseurs.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 11 Oct - 21:55

Affaire Norbourg

La Cour suprême s'en mêlera

la Cour suprême du Canada se penchera sur la distribution des montants qui restent dans les fonds Norbourg. Une demande en ce sens a été déposée la semaine dernière auprès du plus haut tribunal du pays par Me Jean Fontaine, à la demande de nombreux investisseurs.

La requête vise à redistribuer les 75 millions de dollars restants dans les fonds Norbourg en parts égales entre les 27 fonds et au prorata de la créance prouvée de chacun des investisseurs.

La Cour supérieure et la Cour d'appel privilégient pour leur part une distribution par fonds. Cette méthode favorise ceux qui ont investi dans des fonds où il reste encore de l'argent, mais punit ceux qui ont investi dans des fonds où les coffres ont été vidés par la direction de Norbourg.

Me Fontaine a reçu le mandat du juge Jasmin, à titre d'Ami de la Cour, de soutenir la thèse de la méthode de distribution globale. C'est à ce titre qu'il demande la permission d'être entendu par la Cour suprême.

« Les sommes étaient confondues dès le départ dans le compte Norbourg. Dans un tel contexte, la Cour d'appel se devait de conclure à la disparition du caractère fiduciaire, c'est-à-dire distinct et indépendant, du patrimoine de chacun des fonds », fait valoir Me Fontaine.

En tout, plus de 43 millions sont en jeu.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMer 19 Sep - 19:32

Option consommateurs

Les conseillers financiers sur la sellette

Les conseillers échouent un test mené par Options consommateurs, rapporte Karine Bastien.
Les conseillers financiers sous la loupe d'Option consommateurs, explique Bruno Coulombe.Économie et affaires — Autres nouvelles
Inflation

Après le scandale Norbourg, puis tout récemment la déclaration de culpabilité d'André Charbonneau, qui fraudé de 14 millions de dollars des petits investisseurs, les clients deviennent de plus en plus frileux, et avec raison.

Mais ce ne sont pas tous les conseillers en placement qui peuvent les aider. Option consommateurs, subventionné par l'Autorité des marchés financiers (AMF), a enquêté sur le professionnalisme d'une quarantaine de conseillers financiers. Principale conclusion: un conseiller sur deux est incompétent, et encore.

En fait, même si tous les représentants étaient enregistrés auprès de l'AMF, la moitié de ceux qui ont été interrogés ont obtenu une note globale de 65 % et moins.

Pour son enquête, Option consommateurs a tracé un profil unique d'investisseur et délégué quatre enquêteurs déguisés en clients potentiels. Ils ont rencontré les représentants en valeurs mobilières qui travaillent au sein d'institutions financières, d'entreprises de placement ou de compagnies d'assurances. Résultat: il y a encore beaucoup de travail à faire.

Par exemple, des enquêteurs qui avaient notamment comme mandat de placer un héritage de 75 000 $ ne se sont jamais fait demander s'ils travaillaient. Et quand ils l'ont dit, des conseillers ont répondu que cela n'avait pas d'impact sur les placements.

Près des deux tiers des conseillers n'ont jamais demandé non plus si les investisseurs avaient des dettes ou des placements. Et près de la moitié des professionnels n'ont jamais demandé à l'investisseur s'il avait un conjoint ou une personne à charge.

Selon Option consommateurs, « 25 représentants sur 39 n'ont dressé qu'un portrait partiel de leur client. C'est probablement la lacune la plus importante que révèle cette enquête. »

Lorsqu'un investisseur a proposé d'acheter une maison de 300 000 $, seulement 11 représentants lui ont dit qu'il n'en avait pas les moyens. Quant aux frais de notaire associés à l'achat d'une maison, seulement 12 représentants les ont signalés.

Bref, la liste des anomalies, des oublis et des erreurs est longue. Pour Option consommateurs, il est clair que l'industrie du placement et l'Autorité des marchés financiers doivent resserrer l'encadrement des conseillers en valeurs mobilières

Les résultats de l'enquête d'Option consommateurs sont publiés dans le magazine Protégez-vous du mois d'octobre.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 6 Sep - 7:26

Affaire Norbourg

Vincent Lacroix de retour en cour


Après une pause estivale de près de trois mois, le procès de Vincent Lacroix, ancien PDG de Norbourg, a repris mercredi au palais de justice de Montréal.

C'est Jean Hébert, qui était vice-président aux Finances au moment de la perquisition policière menée chez Norbourg, le 25 août 2005, qui a lancé la nouvelle séance de témoignages.

Arrivé en juillet 2005 à son poste, M. Hébert a indiqué s'être rapidement rendu compte que quelque chose n'allait pas dans le fonctionnement interne de Norbourg et qu'avec les dépenses de Vincent Lacroix, Norbourg se dirigeait vers un gouffre financier.

Il a ensuite affirmé avoir demandé à plusieurs reprises à ses collègues d'où provenait tout l'argent finançant les activités et les dépenses de Vincent Lacroix et celles de plusieurs employés de Norbourg. M. Hébert a indiqué ne pas avoir obtenu d'explications satisfaisantes.

Les comptes bancaires: la clé

M. Hébert a alors affirmé avoir découvert la réponse en prenant connaissance des comptes bancaires de Norbourg International et de Vincent Lacroix à la Banque de Montréal.

Ainsi, le 22 juillet 2005, il constate qu'un paiement de 6 millions de dollars a été fait à M. Lacroix. Il constate aussi que ce paiement a été précédé de trois transferts d'argent, pour un total de 6,9 millions, provenant des fonds appartenant aux investisseurs.

Le lendemain, il remarque un autre transfert de 3 millions entre les Fonds Evolution américains et Norbourg International.

M. Hébert dit alors s'être immédiatement alarmé de cette découverte puisque l'argent des investisseurs devait se retrouver dans un compte en fiducie, et non chez Norbourg International.

Il décide donc d'informer son prédécesseur aux finances de Norbourg, Éric Asselin, de son intention d'informer l'Autorité des marchés financiers de sa découverte. M. Asselin lui réplique que ce n'est pas une bonne idée, car l'Équipe intégrée de police des marchés financiers s'intéresse déjà à Norbourg.

M. Hébert prend tout de suite contact avec l'Équipe intégrée et rencontre deux de ses enquêteurs et leur remet les documents bancaires mettant en cause Vincent Lacroix.

Rappelons que selon l'AMF, Vincent Lacroix a effectué quelque 137 retraits irréguliers dans les différents fonds Norbourg et Evolution, pour une somme totale de 115 millions de dollars. Il aurait ensuite transféré l'argent dans une trentaine de comptes bancaires lui appartenant personnellement ou à des sociétés dont il était actionnaire unique ou majoritaire. Ensuite, il aurait notamment utilisé cet argent à des fins personnelles.

Vincent Lacroix fait face à 51 chefs d'accusation relativement à des infractions à la Loi sur les valeurs mobilières du Québec, soit d'avoir fait des manoeuvres pour influer sur le cours des valeurs à son profit et d'avoir fourni des informations fausses ou trompeuses à l'AMF.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyLun 18 Juin - 21:19

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Carnets/carnet.asp?numero=88733&auteur=2062&type=texte&niveau=3

12 juin 2007 Gérard Filion

Norbourg, l'AMF et l'été qui arrive...

Tandis que le procès de Vincent Lacroix sera suspendu pour l'été, je vous propose de faire le point sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre depuis août 2005, depuis les premières perquisitions dans les bureaux de Norbourg, boulevard René-Lévesque, à Montréal. Je ne suis pas affecté à la couverture du procès au palais de justice de Montréal. J'écoute et je lis ce qui se dit et ce qui s'écrit sur le sujet. Je parle aussi à des gens informés qui suivent le dossier de près, notamment ma collègue Catherine Kovacs. Elle couvre le procès pour Radio-Canada depuis le début.

Le flegme
Ce qui m'apparaît le plus frappant depuis le début du procès le mois dernier, c'est le flegme de Vincent Lacroix. Malgré les lourdes accusations qui pèsent sur lui, malgré la preuve imposante et accablante déposée par François Filion, le juricomptable de l'Autorité des marchés financiers, malgré l'intense suivi médiatique et malgré le fait qu'il doive se défendre sans avocat, l'ex-PDG de Norbourg apparaît calme, serein, sûr de lui. Tous les matins, il se présente en cour avec ses grosses valises noires. Il ne semble jamais dérouté, n'affiche aucune crainte, aucune incertitude, aucune déception. Même qu'il n'hésite pas à répondre aux questions des journalistes, sourire en prime.

En raison de la sécurité qui l'entoure depuis quelques semaines, c'est à l'extérieur du palais de justice que les journalistes peuvent maintenant l'interroger. D'ailleurs, en début de semaine, en réponse à Catherine Kovacs qui faisait référence au fait que François Filion avait démonté sa preuve sur la responsabilité de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans ce dossier, Vincent Lacroix a déclaré: « J'ai joué longtemps au hockey. Ce n'est pas parce qu'on perd la première période qu'on perd la partie! »

La patience du juge
Autre élément important à retenir de ce procès, c'est tout l'espace qu'accorde le juge Claude Leblond à Vincent Lacroix pour qu'il puisse s'exprimer, s'expliquer et poser ses questions. C'est apparemment plutôt pénible d'ailleurs d'entendre Vincent Lacroix répéter à satiété la même question au juricomptable en employant ici et là des mots différents. L'ex-PDG de Norbourg n'a pas d'avocat, et sa façon de faire ne ressemble pas non plus à ce qu'un avocat fait habituellement en cour. Il semble que le juge le laisse faire, de sorte que Vincent Lacroix ne pourra pas dire qu'il n'a pas eu la possibilité de se défendre.

Les questions en suspens
Sur le fond, on ne sait toujours pas si Vincent Lacroix est coupable, et il est possible qu'il faille attendre jusqu'à la fin de l'année pour le savoir. Au cours de la première partie de ce procès, on aura entendu essentiellement que le témoignage d'un témoin: le juricomptable François Filion. L'expert de l'AMF a démontré à l'aide de graphiques et d'explications précises et pointues comment Vincent Lacroix a manoeuvré pour retirer de l'argent des fonds d'investissement qu'il gérait. Pour sa part, Vincent Lacroix a tenté d'expliquer que la Caisse de dépôt lui avait vendu des fonds dans lesquels il manquait de l'argent, ce qu'a réfuté le juricomptable.

C'est un long procès qui est lancé et de nombreuses questions demeurent. Comment expliquer les « retraits irréguliers » qu'a effectués Vincent Lacroix? Et comment expliquer l'attitude du gardien de valeurs, Northern Trust, qui a autorisé ces retraits?

Pour les investisseurs, la grande question est simple: quand pourront-ils revoir une partie de leurs investissements dans les fonds de Norbourg? Quelques dizaines de millions de dollars ont été redistribués sur les 205 millions qui étaient sous gestion, mais une bonne partie des économies de milliers d'investisseurs s'est envolée et plusieurs épargnants attendent les résultats d'un recours collectif qui sera peut-être entendu que l'an prochain.

Puis, dans une perspective plus large, l'Autorité des marchés financiers du Québec joue gros. C'est sa crédibilité qui est en cause. Sera-t-elle en mesure de prouver ce qu'elle avance à propos de Vincent Lacroix? Sera-t-elle en mesure de convaincre les épargnants québécois que cet organisme est efficace et qu'on peut lui faire confiance? Et, ultimement, devrait-on songer à créer une seule Autorité des marchés pour l'ensemble du Canada?

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Gérald Fillion présente et analyse l'actualité économique à Radio-Canada.







14 juin 2007

Le capitalisme a besoin d'un état de droit qui police les marchés pour bien fonctionner. Chez nous l'état qui a pourtant sont nez partout ailleurs (incluant là où il ne devrait pas être) néglige honteusement cette tâche pourtant primordiale. L'affaire norbourg est spectaculaire mais n'importe qui suivant les marchés de près sait qu'il y a des tas d'autres petites magouilles (délits d'initiés, manipulation des cours par des courtiers ou des "analystes", rapports douteux, etc...) que les autorités laissent passer faute de moyens ou de volonté.

En passant dire que le capitalisme s'est bâti grace au colonialisme est tellement faux que s'en est presque une grossièreté.

Le colonialisme et le capitalisme ont coexistés en effet mais ils s'opposaient car le colonialisme (avec ses relents de féodalisme) coûtait très cher et fut bien plus un fardeau pour le capitalisme qui mis éventuellement fin à cette pratique dont il avait hérité (tout comme pour l'esclavagisme).

Preuve par les chiffres: l'analyse des données démontre sans équivoque que les échanges commerciaux entre colonies et colonisateurs etaient en fait minimes et qu'en aucun cas on peut leur attribuer l'incroyable essort des pays capitalistes.

Encore aujourd'hui les pays les plus pauvres sont généralement ceux qui font le moins de commerce (ie: ceux où le capitalisme et la mondialisation sont le moins présents), les autres comme la Chine et l'Inde s'enrichissent rapidement.

Dire que les pays riches s'enrichissent sur le dos des autre est un (parmis d'autres) mythe gauchiste.


Pierre Brasseur , Vaudreuil

13 juin 2007

La base du capitalisme c'est l'individu et non pas la collectivité. La notion de bien-être collectif est étrange à cette idéologie sinon comment expliquer les discours au Canada et aux USA qui affirment que le développement économique est plus important que la protection de l'environnement. Comment expliquer notre surconsommation alors que le reste du monde crève de faim ?

En outre, le capitalisme n'est pas synonyme de liberté individuelle. Prenons l'exemple de l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, le Chili, l'Espagne, la Grèce ou le Portugal. Ces pays à économie libérale ont connu des dictatures qui défendaient le capital au détriment des droits de la personne.

Est-ce que la Déclaration universelle des droits de l'Homme qui garantit des droits politiques, économiques et sociaux est respecté dans son intégralité dans les pays capitalismes ?

C'est le libéralisme et non pas le capitalisme qui a mis de l'avant la notion d'état de droit.
Dire que le capitalisme est un succès est relatif, c'est oublié de mentionner que le succès est occidental pas mondial, que 25 % de la population consomme plus de 80% des ressources planétaires, que le capitalisme s'est développé en exploitant le reste du monde (période coloniale, par exemple), que les problèmes de pollution d'aujourd'hui découle de l'importance démesurée accordée à l'économie au détriment de la personne.

Ici, des personnes physiques ont signé un contrat avec une entreprise qui à le statut de personne morale. La notion de personne morale a été "inventé" il y a quelques siècles pour protéger les hommes d'affaires contre des poursuites et non pas pour protèger les petits épargnants.

Ce qui se passe est dans la nature même du capitalisme qui admet une intervention très limitée de l'État dans son jardin.

On privatise le profit tout en socialisant les pertes.

Dennis Neault , Gatineau

13 juin 2007

L'appat du gain n'est pas particulièrement inhérent au capitalisme, il est inhérent à l'espèce humaine.

Le capitalisme est par contre le seul système qui tente de canaliser l'appat du gain en une énergie positive (ie: il est payant d'être productif et par le fait même de contribuer au bien être collectif). C'est d'ailleurs ce qui explique son succès phénoménal et les avancées fulgurantes qu'a connues l'espèce humaine depuis l'avènement du système capitaliste.

Pour que le capitalisme fonctione bien il faut deux choses:

1) la liberté qui permet aux individus de faire fructifier leur travail et leur intelligence.

2) Un état de droit qui protège les libertés individuelles et qui fait qu'un contrat est un contrat (et qui sévit contre ceux qui ne respectent pas ces règles).


L'affaire Norbourg illustre à quel point notre état de droit est faible car il'a pas été en mesure de détecter et d'intervenir plus tôt pour empêcher ce désastre. On le voit aussi avec la façon dont se déroule ce ridicule procès...

Ceci est aussi illustré par le fait que plusieurs scandales canadiens (Nortel, Conrad Black, etc...) sont détectés et traités par l'état de droit américain.

Vu sous ce jour l'affaire Norbourg devrait être considérée comme un avertissement et nous faire comprendre que nous devrions renforcer notre état de droit afin de profiter au maximun du formidable potentiel qu'offre le système capitaliste. Les clients de Norboug ont payés cher l'inefficacité et le laxisme de notre état de droit mais en fin de compte si rien n'est fait pour remédier à cette situation nous serons tous perdants.

Pierre Brasseur , Vaudreuil

12 juin 2007

Bonjour à tous. L'affaire Vincent Lacroix se place sous la réflexion de votre collègue, monsieur Cormier: «L'appat du gain», un malaise sociale inhérent au néo-capitalisme. Allez simplement faire un tour dans les «paradis fiscaux» des Antilles, et des Vincent Lacroix, vous en verrez partout! L'essence même du néo-capitalisme est l'enrichissement à tout prix, sans aucun «morale sociale», un terme qui ferait d'ailleurs rire au éclat un «bon» capitaliste. Quand vous parlez de «L'Autorité des marchés financiers», c'est moi que vous faites rire...cette autorité est aveugle comme l'image de la justice, les yeux bandés. L'instance réagit lorsqu'elle y est obligé par un scandale qui émeut l'opinion public et touche les portefeuilles d'un tas d'autres petits capitalistes, eux aussi en mal d'enrichissement, dans des «fonds»...c'est comme un «ne me dite pas comment, ni dans quoi j'investis, pourvu que ça rapporte». Je connais assez mal «l'Autorité» en question, mais si elle est autorité au sens du CPQ (Conseil de presse du Québec) alors c'est une vrai farce! Ainsi, je crois que le dite autorité est-lè pour protèger les requins de la finance, jusqu'à la limite du possible. Mais bien sûr quand les scandales deviennent publiques, l'impression inverse doit être donné à ceux et celles qu'auparavant on permettait d'exploiter. La moralité financière, hum! hum! parlez-en aux politiciens, aux publicistes, et pourquoi pas à Lise Thibault!

François Raymond , Montréal

12 juin 2007

Bonjour M. Fillion,

j'avoue suivre avec un intérêt particulièrement malsain ce procès. Pourquoi malsain ?
Parce que ce procès me fait prendre de plus en plus conscience que le Canada est un des pays les plus intéressants pour perpétrer une fraude. Et j'en rage !
Cet homme a fait disparaître plus d'une centaine de milliions de dollars ( peut-on encore douter de sa culpabilité ?), et il jouit d'une «protection» payé par les citoyens. Cet énergumène, lorsqu'il sera enfin condamné, le sera pour - combien déjà - une peine maximale de cinq ans, je crois; laquelle sera purgée au tiers parce que Monsieur se comportera bien en prison. Et pour cause !
Vous faites mention du «flegme» de Lacroix. Ne seriez-vous pas tout aussi flegmatique, M. Fillion, si vous saviez que, dans 20 mois, vous toucheriez des dizaines, voire une centaine, de millions de dollars ? J'enrage parce que l'honnête (ou stupide !) citoyen que je suis prendra certainement plus de vingt ans à «gagner» un million de dollars brut alors que ce t... s'est organisé avec l'AMF - à tout le moins certains de ces ex- représentants - pour en ramasser cent fois plus, sur le dos de petits épargnants.
Je vous le dis M. Fillion, la bête qui sommeille en moi crie vengeance et réclame, comme au temps de la Révolution française, que certaines têtes tombent...
Trêve d'envolée lyrique... Ce procès, pour moi, est une mascarade. Vincent Lacroix est jeté en pâture aux citoyens ordinaires comme moi, afin de protéger beaucoup plus de personnes impliquées. Que fait-on des cas de gens comme Eric Asselin, ou du comptable de Norbourg, ou des vérificateurs; ou de Northern trust; ou de Ivest fund; ou de Triglobal ?
L'AMF est un peewee, qui joue dans la ligue des grands. Selon moi., elle n'a pas les ressources ou l'expertise - et aucune crédibilité - pour dénouer lesfils de cet écheveau beaucoup plus enchevêtré que l'on pense.
Bref, je cesserai, dès ce soir, de m'intéresser à ce sujet. Cela devient dangereux pour ma pression artérielle :-)

René Trudel , Québec
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 14 Juin - 21:09

Affaire Norbourg

Incompétence avouée


Article de Radio-Canada.ca - 13 juin 2007


Mario Lavallée

L'ancien professeur d'économie de Vincent Lacroix, Mario Lavallée, a reconnu que personne au sein de l'entreprise n'avait la compétence pour gérer des fonds à haut risque. L'information a été corroborée par l'ex-PDG le Norbourg, au 21e jour du procès.

Bien qu'il trouvait l'entreprise « pas très structurée » et qu'il y ressentait de l'inconfort, Mario Lavallée a collaboré avec Vincent Lacroix des débuts de Norbourg jusqu'aux perquisitions du 25 août 2005. À titre de consultant, de 2001 à 2005, il a empoché un demi-million de dollars, soit 40 % de son chiffre d'affaires.

Après avoir avancé dans son témoignage de mercredi avoir démissionné de la présidence de Norbourg Groupe financier, Norbourg Capital et Services financiers Nortek, après un an, en juin 2003, parce qu'il n'avait accès à aucun état financier, Mario Lavallée a dû admettre, lors du contre-interrogatoire de Vincent Lacroix, ne jamais en avoir réclamé.

C'est avec son entreprise LBA, qu'il a fondée avec le professeur Jacques Bourgeois et qu'il a vendue à Norbourg en 2002, qu'il a convaincu Desjardins et Opvest de placer de l'argent dans des fonds de Norbourg.

Les fonds que Mario Lavallée a accumulés dans un régime enregistré d'épargne-retraite, ainsi que ceux de son épouse, ont subi le même sort que les épargnes de 9200 investisseurs floués par Norbourg.

Des notes manuscrites plutôt qu'un rapport


Vincent Lacroix, à l'issue du 21e jour de son procès

Le second témoin entendu jeudi, Pierre Therrien, analyste chez Norbourg de 2000 à juin 2005, a indiqué qu'au lieu de lui fournir la confirmation écrite de ses transactions auprès du courtier de TD Waterhouse, Vincent Lacroix lui remettait une feuille portant des notes manuscrites indiquant les titres achetés, la quantité et le prix. Vincent Lacroix aurait argué qu'il ne pouvait pas distinguer les fonds de Desjardins des fonds privés qu'il gérait.

Le procès de Vincent Lacroix se poursuit vendredi, pour une 22e journée, avant une pause estivale. Il reprendra le 4 septembre.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) reproche à Vincent Lacroix 51 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières du Québec en manipulant à son profit les valeurs sous sa gestion et de lui avoir fourni des informations fausses.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 12 Juin - 22:15

Affaire Norbourg

Vincent Lacroix est déçu de sa performance.

Au terme de sept jours de contre-interrogatoire du juricomptable François Filion, l'ex-PDG de Norbourg n'a pas réussi à faire la démonstration d'un manque à gagner de 22 millions de dollars dans les fonds Evolution que Norbourg a achetés en décembre 2003 de la Caisse de dépôt et de placement.

Je suis un peu déçu de ma performance. Il y a des chiffres qui sont sur la table que je n'ai pas réussi à faire apparaître dans le contre-interrogatoire. — Vincent Lacroix

Le contre-interrogatoire du juricomptable François Filion, l'expert de l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans le dossier Norbourg, a pris fin mardi au palais de justice de Montréal. « J'ai trouvé ça difficile. M. Filion est habile dans sa façon de répondre et il est connaissant », a admis Vincent Lacroix.

L'ex-PDG de Norbourg a tenté pendant 10 minutes d'interroger M. Filion sur les 137 retraits « irréguliers » qui lui auraient permis de détourner à son profit 115 millions de dollars provenant des fonds des investisseurs dans Norbourg et Evolution, de 2000 à 2005.

Vincent Lacroix compte bien se reprendre avec les nouveaux témoins qui seront entendus à partir de mercredi. Il s'agit de témoins de Citybank, de Desjardins ainsi qu'un ex-employé de Norbourg. Le procès, qui est en cours depuis 19 jours, sera suspendu vendredi pour l'été. Il reprendra le 4 septembre.

Vincent Lacroix fait face à 51 chefs d'accusation relativement à des infractions à la Loi sur les valeurs mobilières du Québec.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 12 Juin - 15:10

Problème de définition


Mise à jour le mardi 12 juin 2007, 14 h 53 .




Vincent Lacroix

L'ex-PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, a contesté lundi la définition de « retrait irrégulier » telle qu'avancée par l'Autorité des marchés (AMF) financiers lorsqu'elle parle de l'ampleur des sommes qui auraient été retirées des fonds Norbourg et Évolution.

Selon l'AMF, Vincent Lacroix a procédé à 137 retraits irréguliers provenant des fonds des investisseurs. Ces retraits totalisent 115 millions de dollars. Ils ont conduit aux 51 chefs d'accusation de fraude et de détournement de fonds contre lui.

À sa sixième journée passée à contre-interroger l'expert de l'AMF, le juricomptable François Filion, M. Lacroix a tenté de démontrer que certains de ces retraits avaient été effectués selon les normes de l'industrie des fonds communs.

M. Lacroix a affirmé avoir tiré des revenus du fonds Évolution, dont Norbourg gestion d'actifs était le gestionnaire, et qu'il avait très bien pu financer ses activités d'investissement avec ces revenus réguliers plutôt qu'avec des « retraits irréguliers ».

Le procès, qui devait durer six semaines au départ, se poursuivra plus longtemps que prévu. Après quatre semaines de procès, aucun autre témoin que le juricomptable François Filion n'a été entendu. Le deuxième témoin devrait comparaître mercredi. La liste non officielle des témoins compte une vingtaine de noms.

Dès vendredi, le procès s'arrêtera pour l'été. Il reprendra le 4 septembre
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 7 Juin - 20:30

Procès Norbourg
Contre-interrogatoire infructueux


Mise à jour le jeudi 7 juin 2007, 20 h 00 .




Depuis une semaine, Vincent Lacroix, qui assure sa propre défense à son procès pour fraude, tente d'amener le juricomptable François Filion à constater des anormalités et des irrégularités dans divers états financiers reliés aux fonds Evolution.

Vincent Lacroix veut prouver qu'il a été floué de 20 millions de dollars quand il a acheté Capital Teraxis de la Caisse de dépôt et placement du Québec, en 2004.

Il examiné minutieusement les contributions et retraits, émissions et rachats de parts faits dans les fonds Evolution de 2004 et les a comparés, mois après mois. C'est ce qu'il a présenté durant le contre-interrogatoire qu'il a mené auprès du témoin François Filion.

Ce dernier a expliqué à plusieurs reprises à Vincent Lacroix qu'il cherchait à tirer des conclusions simplistes en s'en tenant uniquement à des documents financiers du gardien des valeurs Northern Trust et à ceux d'un gestionnaire de fonds. « Ces documents ne suffisent pas », a soutenu le juricomptable Filion, qui a conseillé à Vincent Lacroix d'attendre la venue au procès d'un spécialiste de la gestion et de la comptabilité de fonds communs.

Le fil de ce contre-interrogatoire était tellement difficile à suivre, que le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, a dû intervenir auprès de Vincent Lacroix en reformulant les propos du témoin. De guerre lasse, après un long moment de silence en fin de journée jeudi, Vincent Lacroix a annoncé qu'il passait à autre chose.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) reproche à Vincent Lacroix d'avoir fait des manoeuvres pour détourner à son profit 115 millions de dollars qui provenaient d'investisseurs dans les fonds Norbourg et Evolution.

Jusqu'ici l'accusé n'a pas tenté de démonter la preuve. Le procès reprendra lundi, jusqu'à vendredi. Il y aura une pause pour l'été, jusqu'en septembre.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 7 Juin - 6:03

La thèse de Lacroix s'effondre
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Nouvelles

Vincent Lacroix floué?
Nouvelle du 5 juin

Dossier

Norbourg : quelles leçons en tirer?Économie et affaires — Autres nouvelles
Affaire Norbourg
La thèse de Lacroix s'effondre

Toujours la même version des faits
Le juricomptable François Filion, l'expert de l'Autorité des marchés financiers (AMF) au procès de Vincent Lacroix, a réduit à néant la théorie défendue depuis trois jours par l'ex-PDG de Norbourg.

Mercredi, M. Filion a démontré qu'il n'y a jamais eu un trou de 22 millions de dollars dans les fonds communs Evolution, acquis en mars 2004 par Norbourg de Capital Teraxis, une société détenue à 80 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec

Vincent Lacroix alléguait qu'il était la victime dans cette transaction. Il soutenait que la somme avait disparu des fonds Evolution, plus particulièrement des fonds Perfolio, dans le cadre d'un transfert d'actifs de Trust Banque Nationale à Northern Trust.

Poursuivant le contre-interrogatoire du juricomptable de l'AMF, en ce 16e jour de procès, Vincent Lacroix s'est d'abord appliqué à prouver sa thèse. Il exhibait divers documents démontrant que l'argent entrait très lentement chez Northern Trust au cours des mois qui ont suivi la transaction, soit en avril, mai et juin. L'accusé estimait qu'il y manquait 22 millions de dollars à ce moment.

Puis, François Filion a présenté des documents démontrant que toutes les sommes reliées aux cinq fonds Perfolio étaient entrées chez Northern Trust à la fin de l'année 2004, soit plus de 60 millions de dollars. Selon le juricomptable, les sommes ont été transférées chez Northern Trust en août et en septembre.

Vincent Lacroix est demeuré sans voix, ces preuves détruisant littéralement cette facette de sa défense. Il a toutefois tenté de revenir à la charge avec d'autres documents, mais l'expert de l'AMF a de nouveau détruit ses conclusions.

Par ailleurs, depuis le début du contre-interrogatoire qu'il mène, M. Lacroix n'a jamais cherché à nier les 137 retraits illégaux, totalisant 115 millions dollars, qu'il aurait effectués pour s'enrichir. Vincent Lacroix est accusé par l'AMF d'avoir contrevenu 51 fois à la Loi sur les valeurs mobilières du Québec.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 5 Juin - 20:00

Le citron de Vincent Lacroix

Au 15e jour de son procès, Vincent Lacroix était déterminé à prouver qu'il manquait 20 millions de dollars dans les fonds communs Evolution lorsqu'il les a achetés.

Les fonds Norbourg, gérés par Vincent Lacroix, ont acheté les fonds Evolution au début de 2004. Le vendeur était la firme Capital Teraxis, une société de fonds communs détenue à 80 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Vincent Lacroix a donc passé la journée de mardi à demander au témoin, le juricomptable François Filion, de lire des documents comptables et des états financiers reliés aux fonds Evolution. Il lui a demandé d'expliquer les différences qu'il voyait dans les données.

Malgré tous les efforts déployés, M. Filion a expliqué qu'il lui manquait des informations pour tirer les conclusions recherchées par l'accusé. « Il faut voir les opérations faites. Le compte en fidéicommis. Il y a plusieurs éléments à considérer avant de tirer une conclusion. Il manque un document de comptabilité pour pouvoir conclure », a soutenu le juricomptable.

M. Lacroix a néanmoins persisté dans sa démarche, reprenant les mêmes questions à plusieurs reprises pour finalement obtenir des réponses de plus en plus élaborées. À la sortie de la salle d'audience, il a indiqué aux journalistes que des révélations étaient imminentes.

Au troisième jour du contre-interrogatoire du témoin principal de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Vincent Lacroix ne s'est toujours pas attaqué au coeur de la preuve présentée contre lui par le juricomptable François Filion, soit d'avoir manoeuvré pour utiliser à son profit 115 millions provenant d'investisseurs dans les fonds Norbourg.

Selon l'AMF, il aurait ensuite transféré l'argent dans une trentaine de comptes bancaires lui appartenant personnellement ou à des sociétés dont il était actionnaire
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 31 Mai - 20:20

Affaire Norbourg

Vincent Lacroix contre-attaque

D'entrée de jeu, M. Lacroix, qui assure lui-même sa défense, a attaqué François Filion, remettant en cause ses connaissances en matière de gestion de fonds et de marchés financiers. Tout l'avant-midi, le pressant de questions techniques, Vincent Lacroix a essayé de démontrer que le juricomptable n'était pas suffisamment qualifié pour témoigner contre lui.

Vincent Lacroix s'est ensuite engagé dans ce qu'il a appelé la partie centrale de son contre-interrogatoire, soit l'achat qu'il a fait à la fin de 2003 des fonds Evolution de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour 6 millions de dollars.

Selon lui, les cinq fonds Evolution ou Perfolio contenaient plus de 19 millions chez le gardien de valeurs Trust Banque Nationale à la fin mars 2004. Or, selon des documents qu'il a présentés, Vincent Lacroix soutient qu'un mois plus tard, ce montant a fondu de 20 millions, pour représenter une perte de 1 million une fois entre les mains de l'autre gardien de valeurs, Northern Trust.

L'ancien PDG de Norbourg s'est ensuite interrogé à savoir pourquoi l'AMF avait autorisé la transaction, alors qu'en octobre 2003, l'organisme de surveillance inspectait ces mêmes fonds. Il a alors accusé l'AMF d'avoir fermé les yeux sur un « trou » dans les Fonds Evolution et de s'être placé en conflit d'intérêts en raison de ces liens avec la Caisse de dépôt.

L'AMF a rejeté les propos de M. Lacroix et rétorqué que cela n'enlevait rien au fait que Vincent Lacroix avait déjà procédé, entre 2000 et 2003, à des retraits irréguliers de Northern Trust totalisant près de 42 millions.

« Vincent Lacroix fait toutes sortes d'allégations dans le but de faire diversion. Ce sont des allégations qui n'ont aucun lien, aucune pertinence avec les accusations portées contre lui et qui ne changent en rien la faute commise contre les 9200 investisseurs », a dit le porte-parole de l'AMF, Frédéric Alberro.

Rappelons que selon l'AMF, Vincent Lacroix a effectué quelque 137 retraits irréguliers dans les différents fonds Norbourg et Evolution, pour une somme totale de 115 millions de dollars. Il aurait par après transféré l'argent dans une trentaine de comptes bancaires lui appartenant personnellement ou à des sociétés dont il était actionnaire unique, ou majoritaire. Ensuite, il aurait notamment utilisé cet argent à des fins personnelles.

Le procès reprend lundi.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 29 Mai - 17:54

Procès de Vincent Lacroix

L'accusé s'est-il incriminé?
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Dossier

L'Autorité des marchés financiers (AMF) entend clore le témoignage de l'enquêteur et juricomptable François Filion par l'examen de documents fournis volontairement par Vincent Lacroix.

Ces documents visent à justifier la provenance de certaines sommes qui auraient enrichi l'accusé.

Or le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, s'est posé des questions, mardi, sur l'admissibilité de certains documents. Il se questionne sur la possibilité que Vincent Lacroix se soit lui-même incriminé lors de l'enquête administrative de l'Autorité des marchés financiers. Le juge, qui ne pourrait légalement tolérer cette situation, tranchera la question d'ici la fin de la journée de mardi.

Parmi les documents rendus, selon l'AMF, par Vincent Lacroix, se trouvent 110 factures d'honoraires de gestion et de services rendus qui proviendraient de clients privés, ainsi qu'un contrat de prêt de 4 millions de dollars.

Me Eric Downs, de l'AMF, a affirmé être en mesure de démontrer que ces documents sont faux et que Vincent Lacroix n'avait aucun client privé pouvant expliquer l'afflux de montants importants d'argent dans les sociétés qu'il détenait.

Vincent Lacroix, ancien PDG de Norbourg, aurait commis 51 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières, selon l'Autorité des marchés financiers, qui l'accuse entre autres de fraude et de manipulation de documents.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyLun 28 Mai - 16:55

Procès de Vincent Lacroix

Sécurité renforcée au palais de justice
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Sécurité renforcée au palais de justiceDernières nouvelles

Vincent Lacroix est entouré de policiers au palais de justice.

En raison de menaces jugées sérieuses à l'endroit de Vincent Lacroix, les mesures de sécurité mises en place vendredi au palais de justice de Montréal sont devenues permanentes, lundi, alors que le procès intenté par l'Autorité des marchés financiers entrait dans sa dixième journée.

Répondant à des informations qu'il n'a pas tenu à détailler, le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, a ordonné la fouille systématique et le passage au détecteur de métal de toute personne désireuse d'entrer dans la salle d'audience. Les avocats et les journalistes doivent pour leur part exhiber leurs cartes professionnelles.

Le juge estime que cette précaution est nécessaire pour que le débat judiciaire se déroule en toute quiétude.

Vendredi, Vincent Lacroix aurait admis avoir reçu des menaces de mort, deux jours après la présentation d'une preuve documentaire choquante pour les 9200 investisseurs floués par ses manoeuvres. On avait alors fait état d'importantes dépenses faites par M. Lacroix et sa garde rapprochée dans des bars de danseuses, dans un restaurant de choix situé à deux pas des bureaux de Norbourg, dans deux luxueux hôtels montréalais ainsi que dans un cabaret en Suisse.

On avait aussi appris que des résidences de rêve et des automobiles de luxe avaient été offertes en cadeaux par M. Lacroix aux membres de sa famille.

Vincent Lacroix, ancien PDG de Norbourg, aurait commis 51 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières, selon l'Autorité des marchés financiers, qui l'accuse entre autres de fraude et de manipulation de documents.
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Enyl

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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyJeu 24 Mai - 16:04

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Affaire Norbourg

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Cartes de crédit en folie
Après avoir fait état, mercredi, des nombreuses propriétés potentiellement achetées avec de l'argent détourné par Vincent Lacroix, le juricomptable a donné le détail des dépenses plus quotidiennes de l'ancien PDG de Norbourg.

François Filion a examiné les relevés de trois cartes de crédit de l'homme d'affaires. Les dépenses faites entre 2000 et 2005 font état d'un train de vie somptueux.

Quelques-unes des dépenses

233 172,62 $ au restaurant Le grand café
30 000 $ au bar de danseuses nues Chez Parée
30 000 $ à Air Canada


En outre, la Couronne a révélé des factures salées dans certains hôtels. Par exemple, 47 000 $ ont été facturés au Dancing Embassy Fribourg, en Suisse, près de 28 000 $ au Marriott Château Champlain et 20 000 $ au Marriott du Vieux-Montréal.

Selon François Filion, toutes ces dépenses ont été faites avec de l'argent que les investisseurs voulaient le placer dans les fonds Norbourg. Même si l'argent était en sécurité chez le gardien de valeurs Northern Trust, le juricomptable pense que M. Lacroix a effectué des retraits illégaux pour la somme de 115 millions de dollars.

L'ancien PDG est accusé d'avoir enfreint la Loi sur les valeurs mobilières à 51 reprises. Son procès à la Cour du Québec en est à sa huitième journée.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMer 23 Mai - 17:22

Affaire Norbourg: sur les traces de l'argent détourné
Nouvelle du 22 mai


Affaire Norbourg
Un train de vie somptueux

Au septième jour du procès de Vincent Lacroix, l'Autorité des marchés financiers a ouvert mardi un nouveau chapitre de sa preuve, révélant comment l'ex-PDG de Norbourg a dépensé les 115 millions de dollars détournés à son profit.

La preuve présentée révèle que M. Lacroix était très généreux avec ses proches et qu'il vivait dans le luxe avec l'argent qu'il détournait.

Des achats dans l'immobilier, payés comptant

Le juricomptable François Filion a présenté en détail chacune des transactions immobilières réalisées par Lacroix, qui se chiffrent à 12,5 millions de dollars. Selon l'AMF, les membres de sa famille et plusieurs employés ont été mis à contribution.

L'argent utilisé a transité par plusieurs fonds Norbourg contrôlés par Lacroix ou encore par ses comptes bancaires personnels. Un compte « fantôme » a également été utilisé.

L'ex-PDG de Norbourg a acheté de nombreuses propriétés, toutes payées comptant:


Résidence principale du couple Lacroix du 15, rue Dagobert, à Candiac: 400 000 $, au nom de sa femme
Chalet à Magog: 800 000 $
Résidence à Magog : 240 000 $
Résidence à Candiac, rue Saint-Jacques : 170 000 $

L'ancien PDG de Norbourg se montrait aussi très généreux auprès de ses conseillers, auxquels il a accordé des prêts de 100 000 $ à 500 000 $.

Investissements éclectiques

L'AMF a également fait l'examen des investissements de Vincent Lacroix dans des entreprises, pour 25 millions de dollars. Il a acquis le restaurant Le Grand Café, une participation dans l'entreprise Zip Jeans, des actions dans la société d'exploitation minière Dianor, la firme spécialisée en eau potable Dagua et Sport Hockey BLL, une concession de la Ligue nord-américaine de hockey.

Parmi les autres dépenses de Vincent Lacroix figurent l'achat d'une BMW, d'une Lexus, d'une piscine ou encore des remboursements de prêts hypothécaires.

Toutes ces révélations ne sont qu'un début, puisque la présentation de la preuve sur les transactions et dépenses de l'ex-PDG de Norbourg se poursuivra jeudi, au palais de justice de Montréal.

Environ 9200 investisseurs ont été lésés dans l'affaire Norbourg. Le 24 octobre 2005, l'AMF a déposé, au nom des investisseurs, une poursuite civile contre Vincent Lacroix pour 51 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières.
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MessageSujet: Re: Radio-Canada   Radio-Canada - Page 5 EmptyMar 22 Mai - 16:22

Mise à jour le mardi 22 mai 2007 à 15 h 01
Affaire Norbourg

Sur les traces de l'argent détourné


Au sixième jour du procès de l'ancien PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, le seul témoin entendu la semaine dernière, le juricomptable François Filion, poursuit son témoignage.

À l'aide d'un tableau ressemblant à un circuit électrique, M. Fillion a expliqué que le système de Vincent Lacroix reposait essentiellement sur de nombreux transferts de comptes bancaires pour brouiller les pistes remontant à l'argent détourné.

Ainsi, après avoir étudié quelque 10 000 transactions bancaires entre 2000 et 2005, le juricomptable a montré le chemin que prenaient les millions de dollars confiés par les investisseurs. Ainsi, les 115 millions provenant de 137 retraits illégaux se sont d'abord retrouvés dans sept comptes bancaires pour ensuite transiter soit dans des comptes de Vincent Lacroix (10 millions seraient allés dans un de ses comptes personnels) et de sa conjointe, ou encore dans un des 27 comptes de sociétés du Groupe Norbourg.


Tableau montrant le chemin que prenait l'argent détourné par Vincent Lacroix.


Dans ce dernier cas, M. Filion a indiqué que l'argent n'était pas déposé dans des comptes en fidéicommis (utilisés normalement pour protéger l'argent des investisseurs), mais dans des comptes d'opérations. Selon M. Filion, cela permettait à Vincent Lacroix de faire des retraits et d'investir là où il voulait, notamment pour en profiter personnellement.

Le juricomptable a ensuite expliqué que Vincent Lacroix avait produit quantité de faux rapports pour tenter de dissimuler les retraits frauduleux de 115 millions de dollars. Ainsi, il faisait des états financiers qui laissaient croire que les activités de Norbourg étaient à l'origine d'entrées importantes de capitaux.

En tout, le juricomptable a dû faire 80 cahiers pour suivre « à la cent près » le parcours de l'argent.

Rappelons que l'AMF a intenté un procès à Vincent Lacroix pour 51 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières. Environ 9200 investisseurs ont été lésés dans cette affaire.
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