Avec une petite dose d'humour....Et dire qu'on croyait qu'il n'y avait plus d'espoir !!!
Apporter son lunch pour assurer sa retraite
Michel Munger
26 janvier 2006
S'il n'en tenait qu'à TD Waterhouse, le travailleur moyen changerait quelques habitudes de vie pour épargner 41 $ par semaine et les mettre de côté pour la retraite.
Selon les calculs effectués par la société d'investissement, apporter son dîner au travail trois fois par semaine, acheter ses bouteilles d'eau en vrac et utiliser le transport en commun peuvent bonifier un RÉER de 261 124 $ à l'âge de 65 ans.
Le modèle utilisé est celui d'un salarié de 35 ans qui gagne 60 000 $ par année, et il tient compte d'intérêts de 7,2% par année et de l'utilisation des crédits d'impôt liés au RÉER. L'employé fictif prendrait se retraite le 1er janvier 2036.
Pour établir ses chiffres, TD Waterhouse estime qu'un repas dans une aire de restauration coûte 7 $ tandis qu'un dîner concocté avec des produits d'épiceries en coûte 2 $. Apporter son lunch trois fois par semaine signifierait donc 15 $ par semaine ou 94 658 $ sur 30 ans une fois investi.
Une douzaine de bouteilles d'eau achetées en vrac à 3 $ coûtent 9 $ moins cher par semaine que celles à 1 $ dans les aires de restauration et dans les dépanneurs. Le montant épargné et investi à 65 ans: 56 777 $.
Enfin, l'utilisation du transport en commun avec un laissez-passer mensuel de 90,50 $ - c'est le coût à Montréal - permettrait d'épargner 8 $ par jour en frais de stationnement, ou 109 689 $ d'ici la retraite.
«C'est bien plus facile que vous ne l'auriez pensé, lance Patricia Lovett-Reid, première vice-présidente chez TD Waterhouse. De petites économies investies dans un REER et pouvant fructifier en franchise d'impôt auraient un effet certain sur l'atteinte ou non de vos objectifs en matière de retraite.»
C'est sans oublier que les frais de gestion du compte RÉER ne nuiront pas à TD Waterhouse...